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Antilope euthanasiée et servie à d'autres animaux à Planckendael: les responsables assument et expliquent leur choix

Une antilope d'une espèce menacée a été euthanasiée à Planckendael. Deux bisons ont subi le même sort récemment. Ces animaux, présents en surnombre, servent alors de nourriture aux autres pensionnaires du parc.

Le parc animalier Planckendael euthanasie parfois des animaux en "surnombre" et qui n'ont nulle part d'autre où aller. Cela s'est produit le mois dernier avec une algazelle (une antilope d'une espèce menacée d'extinction) et deux bisons. Les animaux euthanasiés ont ensuite servi de nourriture à d'autres pensionnaires du parc, rapporte Het Laatste Nieuws vendredi. La décision interpelle car l’animal est fortement protégé. Les responsables assument toutefois totalement leurs actes: "C’est vrai, il y a eu parmi les algazelles un jeune, un mâle que nous avons dû euthanasier", explique Linda Van Elsacker, directrice de la recherche scientifique à Planckendael.




"Nous n'avons parfois pas d'autres choix"

Ce type d'antilope appartient à une espèce en voie d'extinction. On trouve encore des algazelles dans les parcs animaliers mais très peu vivent encore dans la nature. Selon la Société royale de zoologie d'Anvers (KMDA), propriétaire de Planckendael, ces euthanasies touchent les animaux "en surnombre" et qui ne peuvent être accueillis dans un autre parc animalier en Europe. "Nous essayons que cela se produise le moins possible (...) L'euthanasie est le dernier recours, mais nous n'avons parfois pas d'autre choix." 


Il était pourtant en parfaite santé

En effet, le jeune était pourtant en parfaite santé, mais il n’y avait pas assez de place pour le garder, ni ici, ni ailleurs. "Nous devons regarder au-delà des frontières. Ces animaux sont gérés de façon internationale et ils doivent servir à la reproduction, surtout pour donner naissance à des jeunes qui seront à terme, ramenés en Afrique, dans leur pays d’origine". 


Deux des jeunes ont trouvé une place ailleurs, le troisième pas

Certaines algazelles ont déjà pu regagner des réserves en Tunisie ou au Maroc. L’avenir des mâles est plus concurrentiel que celui des femelles. "Dans notre cas, trois jeunes mâles sont nés et les possibilités sont donc limitées, car ces jeunes animaux vivent en harem, un mâle pour plusieurs femelles. Il y a donc moins de possibilités pour les mâles. Deux des jeunes ont trouvé une place ailleurs, le troisième pas".

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