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Le marché du SUV est le plus disputé en Europe, de quoi susciter la concurrence et la compétition. Avec Tucson, Huyndai vise haut.
Il fut un temps ou Tucson s’appelait Ix35 mais pour la nouvelle version de son SUV le constructeur coréen est revenu à son nom d’origine, plus parlant, plus musclé aussi. 6,3 cm de plus en longueur, 3cm de plus en largeur, mais 1cm de moins en hauteur, Tucson a fière allure : trapue, sportive, agressive, elle accroche le regard en associant ceinture de caisse haute, surfaces vitrées réduites et feux effilés, un nouveau design qui fait mouche. Son auteur est un français, la voiture est fabriquée en Europe, voilà qui ne fait que renforcer la bonne perception de l’ensemble.
Qualité en hausse
Autre point sur lequel on attendait le coréen c’est la qualité, celle-ci est en nette amélioration, belle finition, assemblages précis. C’est par encore une Tiguan, mais c’est très propre, d’autant qu’on profite à bord d’une grande habilité pour 5 adultes et un coffre capable d’emmener les bagages de tout le monde, 513L, c’est plus que bien d’autres. La banquette est fractionnée, inclinable et chauffante ce qui n’est pas courant, tandis qu’à l’avant la Hyundai propose des équipements de confort inédits dans ce segment tels, par exemple, les sièges avant chauffants et ventilés.
Pour emmener tout cela, le choix de moteurs est large, 1.6 GDI essence de 135 chevaux, 1.6 T-GDI essence de 177 chevaux (qui peut s’accoupler à une boîte à double embrayage et 7 rapports) ou en diesel, les 1.7 CRDI 115 ch, 2.0 l 136 ch et 2.0 l 184 ch. Ces deux derniers étant disponibles avec la boîte automatique 6 rapports. En bon SUV Tucson offre aussi une transmission intégrale sauf sur les versions de base 1.6 GDI et 1.7 CRDI.
Sur la route
Passons à l’épreuve de la route. Franchement pas mal, Hyundai a donné au Tucson un nouveau châssis, voilà donc une voiture bien campée sur ses roues et au comportement précis tant que l’on reste dans une allure raisonnable. Poussé dans ses derniers retranchements le SUV montrera les limites inhérentes à son architecture. Mais agréable à conduire et très confortable, rien à dire de ce côté-là. Le diesel 1.7 CRDi qui assurera le gros des ventes offre un bel agrément, de la souplesse, mais ne décoiffe pas, petit regret pour ce qui est de la direction à assistance électrique qui est un peu artificielle et trop démultipliée. Les amateurs de vitesse ne devront pas hésiter à tomber un rapport pour relancer la machine. Ajoutez-y une consommation supérieure à la moyenne, 7,5L sur route, pas loin des 9 en ville, voilà qui fait un retomber le soufflé.
Heureusement l’équipement renvoie l’action à la hausse avec, en vrac, l’assistance active au stationnement, y compris en épis. Le système anti-dévoiement de voie, avec alerte sonore et réactions dans le volant à la clé, le volant chauffant, le détecteur d’angle mort et surtout les 5 ans de garantie kilométrage illimité.
Amélioration notable
Bilan un SUV plus abouti, très séduisant, qui confirme une progression en qualité et le franchissement d’un cap, fini les Hyundai en plastique. Certes le comportement laissera les puristes sur leur faim mais au quotidien il est pratique et facile à vivre, d’autant que Tucson n’a aucune ambition sportive. Elle fait son boulot, et plutôt bien. A partir de 24.000€ c’est un peu plus cher que la concurrence, le prix de l’équipement.
