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Essai Volvo XC90 : impressionnante, dans le bon sens du terme

C’est dans l’air du temps, les grands SUV ne sont plus trop politiquement corrects. N’empêche celui-là pourrait bien inverser la tendance vu l’agrément qu’il procure.

Lorsque je me suis retrouvé devant la Volvo il a bien fallu admettre que c’est vraiment une grosse grosse voiture et franchement je m’attendais un peu à un comportement de bateau. Un apriori vite évacué, après seulement quelques centaines de mètres la magie a opéré: quel confort, quelle puissance, rien que du bonheur, cette XC90 a vraiment de beaux atouts. C’est le touché de route qui impressionne le plus, fluide, souple, puissant, précis et très très
confortable.

Fameux engin

Ma version était une T6, 2 litres essence, turbo, 320 cv. Pas la plus " petite " ni la plus puissante, mais 320 cv et 400 NM de couple ça en impose, par conséquent malgré sa taille (4,95 m de long, 2 m de large, 1 m 78 de haut) et son poids (1940 kg), elle accélère fort, évolue en souplesse, filtre admirablement bien les irrégularités, un régal. Seule l’agilité lui fait défaut, mais c’est une voiture au long cours et pas une petite nerveuse pour spéciale de rallye. Un confort équivalent voire supérieur à celui des berlines de luxe agrémenté d’une position haute toujours appréciée.

Ambiance et équipement "salon"

Cette bonne impression est aussi due à l’habitacle. Finition exemplaire, tableau de bord assez massif mais sobre, fidèle à la philosophie de la voiture, qui intègre un écran tactile virtuel donnant accès à toutes les fonctions d’info-divertissement, de navigation, de connectivité, d’aides à la conduite et relatives au véhicule. Ça fonctionne comme une tablette avec défilement des pages, c’est riche mais pas toujours facile à manipuler en roulant. L’ambiance est soignée, cuir, bois, c’est très chaleureux et même relaxant. L’installation audio vaut aussi le détour : Bowers & Wilkins de 1400 Watts et aux 19 haut-parleurs, dont un placé face à l’habitacle pour renvoyer un son type salle de concert, parfaitement réussi. Reste l’habitabilité, quasi sans faute, 7 places, et malgré cela encore du coffre. Les sièges de la 2e rangée sont repliables et coulissants, ceux de la 3e rangée sont suffisamment spacieux pour accueillir 2 adultes pas trop grands.


Moteurs : petits mais puissants

Reste à aborder le chapitre moteurs. Là aussi surprise, la XC90 ne fait appel qu’à des 2 litres, tant en essence qu’en Diesel. Au choix D4
(4x2 ou 4x4, 190 ch, 400 Nm, 136gr / CO²), D5 (4x4, 225 ch, 470 Nm, 152 gr/CO²), T5 (4x4, 254 ch, 350 Nm, 176gr/CO²) ou T6 (4x4, 320 ch, 400 Nm, 186gr / CO²). Cerise sur le gateau il y a aussi une hybride appellée T8, soit le moteur de la T6 sur les roues avant et un moteur électrique de 80cv sur l’arrière. De quoi obtenir des rejets de de 49gr et surtout une déductibilité " à 100%. Si les moteurs sont à la hauteur la consommation en revanche reste assez élevée autour des 10 litres, ce qui n’est pas anormal pour une voiture de près de 2 tonnes. De 51.500 à 65.000€ , c’est un peu moins cher –pas beaucoup- que les Audi Q7 ou BMW X5 et la liste des options est longue. Mais la Volvo arrive avec une réelle personnalité et un produit de grande qualité. Vraiment étonnante cette voiture.

L’avis de Colombe : qu’en pensentles femmes ?

"Pas si monstrueuse que cela finalement. Certes c’est très massif mais curieusement ce n’est pas un handicap, la XC90 roule toute seule et offre beaucoup d’agréments dans un confort exceptionnel. Bon, faut un peu de patience pour trouver une place vu la longueur de la bête, mais avec toutes les aides à la conduite l’inconvénient est rapidement gommé, l’équipement offrant l’alerte de changement de bande, le régulateur de vitesse adaptatif, le système de freinage automatique en cas de détection de piéton (ou cycliste) de jour et de nuit, et même, de voiture roulant en sens inverse en virage. Facile et très rassurant. Outre le confort et la facilité de maniement l’espace à bord est le point fort de cette voiture, 7 vraies places sans pour autant conduire une camionnette. Au contraire c’est une voiture grisante, imposante et qui permet de caser tout le monde avec aisance, notez quand même que l’accès à la 3e rangée se fait en basculant les sièges de la 2e, ce qui demande un peu de souplesse. Par contre même à 7 il y a encore de la place dans le coffre et ça c’est un grand plus. Voiture féminine ? Tout compte fait oui, position haute, confort, connectivité, espace, sécurité, tout ce dont on a besoin y est. C’est éventuellement un peu arrogant, mais après-tout, pourquoi pas".

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