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Les pompiers sont inquiets lorsqu'ils partent en intervention sur un accident impliquant une voiture hybride. Le risque d'électrocution est réel, ils réclament des éclairages quant à la manipulation du véhicule.
Les pompiers veulent une harmonisation de ces véhicules pour identifier les zones dangereuses et à manipuler avec précaution.
La semaine dernière dans le Limbourg, un terrible accident de la route a couté la vie d'un automobiliste et déclenché une grosse frayeur au service de secours.
En arrivant sur les lieux du drame, les pompiers n'ont pas le temps de remarquer qu'il s'agit d'un véhicule hybride. Or, une voiture électrique est synonyme de danger pour les hommes du feu.
"Le risque c'est l'électricité. Tout le monde sait que l'électricité et l'eau ne font pas bon ménage. Le problème, c'est le risque d'électrocution pour le pompier" explique Eric Labourdette, président du secteur zones de secours au SLFP.
La particularité du véhicule hybride, c'est la batterie difficilement accessible. La tension est jusqu'à 50 fois supérieure à une voiture traditionnelle et les câbles sont différents selon les constructeurs. Une véritable contrainte pour les services d'intervention.
"A l'heure actuelle, le câble d'un constructeur est orange, chez l'autre il est vert" ajoute-t-il. Harmoniser le tout est une nécessité selon lui, pour que cela ne représente plus aucun danger pour les pompiers.
Pourtant, un règlement européen impose une harmonisation technique des véhicules hybrides. "Il y a des exceptions" confie Joost Kaesemans à notre journaliste Emmanuel Dupond. Selon le porte-parole de la FEBIAC, "il y a des accords commerciaux entre les différents continents qui permettent parfois d'avoir des dérogations et donc ça peut mener à confusion. Il y a effectivement encore un travail de standardisation et de normalisation."
En Belgique, les voitures hybrides représentent moins de 1% du parc automobile mais le marché est en perpétuelle évolution. Certains constructeurs proposent d'ailleurs une formation adaptée avec les services incendie. Les pompiers pourraient aussi avoir accès à un logiciel contenant des informations pertinentes à propos du véhicule sur lequel ils sont susceptibles d'intervenir.
