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Crise énergétique: "Avoir une fiscalité qui tient compte des écarts de revenus", propose cet expert

Face aux hausses de prix, l’Europe a pris des mesures cette semaine et notre gouvernement fédéral a aussi réagi. Prolongation de la TVA à 6% sur l’énergie, adaptation du chèque mazout à 300€, réduction des accises sur le gaz et l’électricité sur la première tranche pour les entreprises et les PME, possibilité d’étalement de paiement pour les entreprises en difficulté, moratoire pour éviter les faillites, chômage énergie jusqu’à la fin de l’année... etc.

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Par ailleurs, le fédéral table toujours sur une décision européenne de limitation des prix. Mais de nouvelles mesures ne sont pas exclues, notamment via les rentrées qui pourraient arriver via "l'écrémage" des superprofits engrangés par le secteur de l'énergie.

Pour Bruno Colmant, économiste, c'est une voie à suivre: "Peut-être qu'un jour, les biens de premières nécessités comme le gaz, l'électricité et l'eau, seront facturés en fonction des revenus globalisés d'une personne. Pour le spécialiste, certaines personnes n'ont "pas du tout besoin de cette aide. Ils devraient être fiscalisés à 100%. La réalité maintenant, c'est la solidarité, l'inclusion et d'avoir une fiscalité repensée qui tient compte des écarts de revenus et de patrimoine pour aider les plus faibles."

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