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Débat enflammé sur l'intercommunale ISPPC: "Si M. Nollet veut un vice-président, il faut faire plus de voix"

L'intercommunale carolo ISPPC est au cœur de la tempête. Salaires élevés, soupçons de malversation: les affaires reviennent à Charleroi après avoir touché Liège et la nébuleuse Publifin. Autour de la table de « C’est pas tous les jours dimanche », le débat était passionné.

Le président du conseil d’administration de l’ISPPC, le député wallon MR Nicolas Tzanetatos, s’est défendu face aux chroniqueurs. Il a d’abord tenté de justifier les débordements, par exemple le salaire du directeur général. "Il y a plusieurs problématiques concernant le docteur Lejeune. La première était la hauteur de ses rémunérations. La seconde était le fait qu’il perçoive ce salaire via une société. Ces deux problématiques ont fait l’objet d’un avis juridique et cet avis juridique a tranché en faveur de la légalité des rémunérations. En revanche, le fait d’être passé par une société a été fait en contravention avec la loi sur les marchés publics. Eu égard à ces problèmes, on a décidé de l’écarter".

Le chef de file écolo à Charleroi, Jean-Marc Nollet, a tenu à réagir à ces propos. "En ce qui concerne les rémunérations, je vous entends dire qu’il n’y a pas de problème au niveau légal. Par contre il y a un énorme problème au niveau éthique. Ces montants sont indécents".

En fin de débat, notre chroniqueur Michel Henrion a lancé un pavé dans la mare. "Vous êtes président du Conseil d’administration et on dirait que vous ne savez rien". Michel Henrion voulait surtout en savoir plus sur un organe de l’ISPPC : le bureau du président. Un organe qui rassemble le président du conseil d’administration et cinq vice-présidents. Cet organe se réunit plus d’une vingtaine de fois par an. "Le bureau du président, c’est l’anti-chambre du Conseil d’administration, explique Nicolas Tzanetatos. C’est une premier contrôle des projets qui nous sont soumis". Christophe Deborsu souligne alors que parmi ces cinq vice-présidents, il n’y a pas d’Ecolo. "Si monsieur Nollet veut un vice-président, il faut faire plus de voix" a répondu le président du Conseil d’administration.

"C’est beaucoup trop facile, affirme Jean-Marc Nollet. Il y a toute une série d’institutions où les écologistes ont un observateur. On ne veut pas forcément un vice-président, mais notre rôle est de mettre le doigt où ça ne va pas". 

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