Accueil Actu

Emmanuelle Praet a vécu l'évacuation après l'attentat raté à Bruxelles: "Ce que j'ai vécu là, je ne l'oublierai jamais"

Sur RTL-TVI, l'émission C'est pas tous les jours dimanche est revenue sur l'attentat raté, survenu mardi soir dernier à Bruxelles, dans la gare centrale. La chroniqueuse Emmanuelle Praet était à proximité des lieux lorsqu'elle a vécu l'évacuation de la zone. Elle a raconté en direct ce moment qu'elle n'oubliera jamais.

Vous n'avez pas d'émotion à ce moment-là

"J'ai assisté à quelque chose qui… En fait, je ne saurais pas mettre des émotions ou des mots. Dire que j'ai eu peur, ce n'est pas vrai. Parce que vous n'avez pas d'émotion à ce moment-là. Si, vous sentez qu'il y a quelque chose, vous avez cette foule humaine qui arrive, parce que les policiers disaient à tout le monde de partir. Je ne sais pas vous dire ce que j'ai ressenti… Je me suis dit 'Pas ça maintenant! C'est pas possible!'", confie Emmanuelle Praet.

On comprend rapidement

La chroniqueuse avoue avoir d'abord cru à une célébration ou à une chorégraphie préparée. "Puis j'ai compris. On comprend rapidement, en une fraction de seconde, que c'est un attentat", explique-t-elle. "Et puis tout le monde court dans tous les sens, ça crie, et je me suis mise à courir… puis je me suis arrêtée. Je me suis demandée où j'allais, je cours où? On ne sait pas ce qui se passe", précise Emmanuelle Praet.

Vous n'êtes bien nulle part

"Il y a eu le coup de feu, que je n'ai pas entendu. Ça a été déstabilisant pour moi, mais j'imagine à quel point ça a dû être terrible pour ceux qui ont entendu le coup de feu", confie la chroniqueuse. "Puis, très rapidement, on a dit qu'il y en avait un deuxième. Et là vous ne savez pas où aller. Parce que vous n'êtes bien nulle part, sauf à l'endroit où vous êtes, parce que naïvement vous vous dites que vous êtes avec la foule… ce qui n'est pas très malin non plus", ajoute-t-elle.


"Je n'ai pas vécu l'attentat de l'intérieur, je n'ai pas vu le militaire tuer le terroriste, mais ce que j'ai vécu là, je ne l'oublierai jamais", conclut Emmanuelle Praet.

À la une

Sélectionné pour vous