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La porte-parole du Musée juif subit des menaces: "Il y a une nouvelle forme d'antisémitisme"

La porte-parole du Musée juif de Bruxelles était invitée dans l'émission C'est pas tous les jours dimanche. Elle revient sur l'attentat qui a touché le musée le 24 mai 2014, où quatre personnes ont été tuées, et sur les menaces qu'elle subit elle-même.

Chouna Lomponda aurait pu figurer parmi les victimes de l'attentat. "J'aurais pu être au musée ce jour-là, étant donné que c'était mon lieu de travail comme pour mes autres collègues... Mais je n'étais pas là, c'est ce qui m'a sauvée", confie la porte-parole du Musée juif de Bruxelles sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche.

Interrogée par Christophe Deborsu, Chouna Lomponda estime que l'attentat a été une alerte. "Par rapport à tout ce qu'on entend aujourd'hui, il y a un véritable malaise en Europe et dans nos sociétés. Et nous avons justement eu une sonnette d'alarme qui a été tirée le 24 mai avec l'attentat", estime-t-elle.

Pour la porte-parole du musée, la culture a un rôle fondamental pour lutter contre le radicalisme. Une position qu'elle souhaite défendre malgré les menaces qu'elle subit en tant que représentante d'une institution juive. "J'ai eu des menaces, au moment des commémorations de l'attentat", explique Chouna Lomponda. "Ça prouve bien qu'il y a une nouvelle forme d'antisémitisme et qu'il ne faut pas être juif soi-même pour être attaqué, pour être agressé, on l'a vu lors de cet attentat", juge-t-elle.

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