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La princesse Léa accusée d'avoir faire transiter 25.000€ dans l'affaire du Kazakhgate: un journaliste la défend (vidéo)

Cette semaine, Le Soir, Le Vif/L’Express et De Standaard ont révélé de nouveaux éléments dans le dossier Kazakhgate. Ce feuilleton judiciaro-politique implique l’homme d’affaires belgo-ouzbek Pathok Chodiev, le député Armand De Decker, le haut magistrat Jean-François Godbille, mais également la Princesse Léa, belle-soeur d’Albert 2 et Pierre Salik, le magnat du jeans belge… La princesse Léa de Belgique, qui a permis de faire transiter 25 000 euros entre l’avocate de Pathok Chodiev et l’avocat général Godbille, a-t-elle agi en toute bonne foi, pour aider son ami De Decker ? Ou a-t-elle sciemment corrompu un magistrat bruxellois pour sortir d’affaire le milliardaire Chodiev ?


"La seule chose qu’on peut éventuellement lui reprocher, c’est d'avoir su cela dès l’été 2015 et de ne pas avoir communiqué"

Sur le plateau de C’est pas tous les jours dimanche, le journaliste Alain Lallemand, l’un des auteurs des révélations sur l’affaire, a amoindri le rôle de la princesse Léa, affirmant qu’elle n’était au courant de rien. "Elle ne pouvait pas le savoir, donc ici, si elle se retrouve emportée par cette instruction Kazakhgate à titre de complice, n’y voyez qu’une modalité technique. Moi je suis convaincu sur les documents et l’enquête judiciaire telle qu’on peut, nous, la découvrir montre que cette personne n’a bénéficié d’aucun argent indu, qu’elle ne pouvait pas savoir et qu’elle a été induite en erreur. La seule chose qu’on peut éventuellement lui reprocher, c’est d'avoir su cela dès l’été 2015 et de ne pas avoir communiqué, mais elle s’en est forcément ouverte à un avocat général, donc la patate chaude revient à l’avocat général", a-t-il insisté.


"Monsieur Godbille n’apparaît quasi jamais dans la procédure Chodiev"

Le journaliste a ensuite également défendu le haut magistrat Godbille, expliquant que son rôle était minime. "Monsieur Godbille n’apparaît quasi jamais dans la procédure Chodiev. Donc, il faut qu’on m’explique, et c’est ça la chose la plus incroyable dans ces 25.000€, c’est que si on veut corrompre quelqu’un, on prend quelqu’un qui a du pouvoir en main, on ne prend pas quelqu’un qui, à priori, n’a pas de pouvoir."

"Cependant, la cour de cassation, lorsqu’elle renvoie le dossier pour instruction au parquet de Mons dit : ‘Nous disposons d’indices sérieux, suffisants, pour essayer d’instruire un dossier à charge de Monsieur Godbille pour avoir aidé M. Armand De Decker à user d’influence auprès du ministre Stefaan De Clerck’", a-t-il ajouté.

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