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Le NON wallon au CETA? "Ce côté ridicule de la Belgique une fois de plus"

Dans l’émission C’est pas tous les jours dimanche, les chroniqueurs ont débattu du NON wallon au CETA, le traité de libre-échange avec le Canada, et le moins que l’on puisse dire c’est que les avis sont contrastés.

Le refus wallon concernant le CETA était évidemment un des grands thèmes abordés ce dimanche midi sur le plateau de C’est pas tous les jours dimanche entre Christophe Deborsu et ses chroniqueurs. Et tous n’étaient pas d’accord. Emmanuelle Praet, journaliste au Soir, trouve que la Belgique donne encore une fois une image d’elle ridicule. "Je trouve qu’à partir du moment où on pose une question et qu’on a le choix de dire non, et bien il faut pouvoir dire non, ce que Paul Magnette a fait. Dans le monde de cette mondialisation inévitable, je ne comprends pas comment on n’arrive pas à un accord. Dans un accord il y a toujours du pour, du contre, il y a des nuances, il y a des choses à régler, mais on est en 2016, si je ne me trompe pas cet accord a commencé en 2004, est-ce qu’il a fallu attendre tout ce temps pour se rendre compte qu’il y avait un couac ? Je trouve qu’on aurait pu le dire un peu plus tôt et éviter ce côté ridicule de la Belgique une fois de plus", a-t-elle indiqué.

"C’est très démocratique ce qui s’est passé"

Michel Henrion, expert en communication, n’a pas du tout la même vision de cet acte de rébellion wallon. Pour lui, il faut en être fier. "Je trouve que c’est inattendu, mais que c’est totalement énorme ce qui se passe. Que ce soit à Amsterdam, à Buenos Aires, au Honduras, on parle de la Wallonie, on soutient la Wallonie, il y a des gens qui admirent la Wallonie. En fait qu’est-ce qu’on a fait ? On a dit à la Wallonie : ‘Allez, tu mets une croix pour signer et c’est bon’. Et la Wallonie n’a pas obéi, elle a choisi de protéger sa société wallonne. C’est très démocratique ce qui s’est passé. (...) La Wallonie a posé cette semaine un acte d’affirmation qui lui redonne de la fierté. Le Wallon, là, il ne se sent plus le Belge de troisième classe, ce n’est plus l’incapable de tout (...) ça fait du bien aux Wallons d’appliquer de la démocratie."

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