Partager:
Selon un article publié dans le journal L’Écho, le PTB enfreint le secret professionnel dans les onze maisons médicales qu'il gère via l'association "Médecine pour le peuple". Le docteur Sofie Merckx réfute ces accusations.
Le PTB a été accusé, fin décembre via mémorandum transmis au quotidien L'Echo, d'enfreindre le secret professionnel dans les onze maisons médicales qu'il gère via l'association "Médecine pour le peuple". Les cadres du parti de gauche radicale auraient ainsi accès aux données des patients avec lesquels ils prennent ensuite contact à des fins politiques. Sofie Merckx, membre de Médecine pour le Peuple et du PTB, a réagi à ces accusations sur le plateau de C’est pas tous les jours dimanche. "Vous savez très bien que dans les dernières années, il y a quatre personnes qui ont quitté la maison médicale de Herstal et il y en a au moins trois de ces gens-là qui nous ont contactés pour dire qu’ils ne confirmaient pas du tout les propos qui étaient dans le rapport et vous le savez très bien, parce que vous les avez contactés", s’est énervée madame Merckx face au journaliste Martin Buxant.
"Nos centres médicaux, ça fait 40 ans qu’ils existent"
"Les accusations sont graves, parce que qu’est-ce que monsieur dit ? C’est que nous, à Médecine pour le Peuple, on ne respecterait pas le secret médical, que les cadres du PTB vont fouiller dans les dossiers médecins et qu’effectivement les gens qui n’auraient pas la bonne couleur politique on risquerait de ne pas les soigner. Ça monsieur Deborsu, je dois vraiment vous dire que je suis extrêmement choquée que ce genre de choses puisse paraître dans le journal, que ça puisse être dit. Nos centres médicaux, ça fait 40 ans qu’ils existent, ça fait 30 ans qu’ils existent en Wallonie", a-t-elle ajouté.
Martin Buxant, qui est l’auteur de l’article paru dans le journal L’Echo a alors réagi : "Si dans les onze communes où vous avez des maisons médicales vous cartonnez, vous expliquez ça comment ? C’est du recrutement, il faut arrêter quoi."
