Accueil Actu

"Le numéro un de Delhaize pas apte à faire face aux caméras!" (vidéo)

Dans l'émission "On refait le monde" ce dimanche sur RTL TVI, les chroniqueurs ont évoqué le plan de restructuration chez Delhaize et la mauvaise communication de la direction.

Au lendemain du violent clash entre le patron de Delhaize et les grévistes d’un magasin de la chaîne à La Louvière, la communication de la direction est vivement critiquée. Sur le plateau de l’émission "On refait le monde", les chroniqueurs ont pointé du doigt cette inaptitude du numéro un de Delhaize à s'exprimer efficacement devant les caméras."Ce qui est terrible, c’est qu’en communication de crise, quand vous exposez en plus votre numéro un vous devez rassurer et montrer que la situation est bien en main (…) Il n’y a pas que les compétences de communication, il faut aussi voir si psychologiquement la personne est apte à répondre à des questions et à faire face aux caméras. Ici, à l’évidence, ce n’est pas le cas", souligne Alain Raviart, expert en communication.  

"Delhaize aurait besoin d’un renfort caisse en communication"

"Delhaize aurait clairement besoin d’un renfort caisse en communication. Parce que là ce qu’il fait ce n’est pas mal. Il se rend dans un magasin où il sait qu’il y a des grévistes à l’extérieur. C’est un peu bizarre car c’est un peu diviser pour régner. Mais il a eu cette expression totalement malheureuse en employant le mot les vrais ‘Delhaiziens’ sont à l’intérieur. Comment va-t-il alors appelé les travailleurs en grève à l’extérieur ? Il va les appeler les vrais ‘Foremiens’ ? Les vrais ‘Onemiens’ ? Donc, là il y a une erreur de communication très claire", confirme le spécialiste en communication Michel Henrion.

Les entreprises ont attendu les élections pour licencier

Le spécialiste en communication évoque également le timing de l'annonce de la restructuration chez Delhaize."Ce qu’il faut aussi photographier, c’est que l’affaire Delhaize elle se place dans le fond dans tous les licenciements d’après les élections. Avant le scrutin, on l’a vu avec ArcelorMittal à Ougrée, on le voit ici chez Delhaize qui l’a dit lui-même qu’il a attendu les élections pour éviter toute récupération politique", estime l’expert. Un avis appuyé directement sur le plateau par Emmanuelle Praet."Les personnes dirigeantes devaient savoir qu’il y allait avoir ces licenciements. Le timing est bizarre", affirme la journaliste au Soir Mag.

Pour eux, les entreprises ont attendu les élections pour licencier."On voit arriver les mauvaises nouvelles et ce n’est certainement pas la dernière", assure Michel Henrion.  

À la une

Sélectionné pour vous