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Des professeurs ou directeurs à l'origine des fuites? Joëlle Milquet dit "avoir des éléments"

Les élèves de secondaire ont pas mal galéré cette semaine lors des épreuves externes organisées par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Une cacophonie qui pose bien des questions après les fuites à répétition des questions d’examens sur internet. Un débat au cœur de l’émission Controverse de ce midi.

Des élèves studieux et appliqués, des classes sont silencieuses... C’est le bonheur des examens. Mais cette année, ils ont été un peu chahutés.


Trois examens annulés au total

Au total: trois examens annulés. Aujourd’hui, le plateau de Controverse a pris des allures de salle de classe. L’examen porte sur un fiasco et tient en deux questions. Tout d’abord, sur la responsabilité des fuites.


Qui a bien pu diffuser les examens avant l’heure ?

"Les fuites ne sont pas venues de l’administration en tant que telle pendant la période de rédaction", précise Joëlle Milquet. "Ces fuites sont venues à partir du moment où les caisses étaient distribuées." La ministre Joëlle Milquet dit trouver inacceptable que des acteurs de l’enseignement participent à des divulgations, que cela soit des enseignants ou des directeurs, même si certains font extrêmement bien leur travail. "Des enquêtes sont en cours et nous donnent déjà des éléments."


"Pour le moment, on ne sait pas qui a fait ce sabotage"

Françoise Bertieaux, chef de groupe MR au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles réagit: "Je n’aime pas trop quand on dit que c’est peut-être la faute d’enseignants ou de directeurs. Pour le moment, pour moi, c’est un sabotage et je ne sais pas qui l’a fait. Je ne sais pas qui est le coupable et je n’accuse donc personne."


Deuxième question: faut-il maintenir une évaluation externe à toutes les écoles ?

"Ici, recevant une preuve externe, je dois adapter ma liberté d’enseignement" , explique Mathias Tyssens, professeur d’histoire. "Il y a un malaise chez les enseignants", constate André Possot Robert, préfet d’athénée. "Je pense qu’effectivement, on a eu peut-être des réactions de certains qui ont été des réactions de boycott."


Les évaluations externes ne sont pas remises en cause

Rudy Demotte assure qu’il y aura encore des évaluations externes. "N’en doutez pas, il y en aura encore à l’avenir. Il y aura des discussions les examens, sur leur nature, sur leur mode d’organisations mais aussi sur leur contenu. Mais le mode d’évaluation externe pour lequel nous avons opté restera."

Qui dit examen dit résultat. C’est donc un 10 sur 10 pour le principe de l’examen externe. Quant à l’organisation de celui-ci cette année, c’est un zéro pointé pour tricherie.

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