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Jeune en Syrie: "La police de Molenbeek n'a pas pris les mesures qu’il convenait de prendre"

Cette semaine, nous avons relayé la colère d’une maman concernant le départ de son fils en Syrie. Elle avait prévenu la police qu’il se radicalisait, mais rien n’a été fait pour l’empêcher de partir. Joëlle Milquet, ministre de l’Intérieur, a expliqué à Pascal Vrebos qu’elle n’avait été mise au courant qu’après le départ du garçon.

La ministre de l'Intérieur et de l'Égalité des Chances cdH, Joëlle Milquet, était l'Invitée de Pascal Vrebos ce dimanche. Elle a notamment abordé la colère de la maman d’un jeune Belge parti combattre en Syrie alors qu’elle avait prévenu la police de sa radicalisation. Joëlle Milquet a regretté de n’avoir été prévenue qu’après le départ du jeune homme. Selon elle, la police de Molenbeek n’a pas fait correctement son travail. "On a été appelés par la maman hélas après le départ du jeune. Le problème qui s’est passé c’est qu’entre le moment où elle en a parlé à la police de Molenbeek et le moment du départ, la police de Molenbeek n’a pas, je pense, à ce moment-là, pris les mesures qu’il convenait de prendre. Le parquet a été informé tardivement. Il fallait faire un travail avec la cellule de prévention. Or depuis plusieurs mois j’ai envoyé à toutes les communes des recommandations pour qu’on crée une cellule de prévention, pour qu’on ait une politique, pour qu’on ait une personne de référence", a-t-elle expliqué.

"A ce moment-là ça n’a pas été traité comme ça aurait dû être traité"

"Ils n’ont pas fait leur boulot à Molenbeek ?", lui a redemandé Pascal Vrebos. Et Mme Milquet de répondre :  "Je pense que le problème est venu de là. Depuis lors c’est vrai qu’il y a beaucoup de choses qui se sont encore améliorées parce que maintenant les communes sont de plus en plus sensibilisées, envoient leurs policiers faire de la formation Copra anti radicalisme et surtout travaillent beaucoup plus la prévention. On a organisé des journées de formation pour les assistants de première ligne. Mais le problème est là, c’est qu’à ce moment-là ça n’a pas été traité comme ça aurait dû être traité. La cellule, notamment la Task force Syrie n’a pas eu non plus l’information venant de la police."

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