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Parfum de crise politique: "On bute sur des murs vraiment hauts"

Ce dimanche midi sur RTL TVI, l'émission "Controverse" revenait sur le "non" du cdH et sur la mission qui attend à présent Charles Michel, le nouvel informateur.

Un parfum de crise flotte sur notre royaume avec un premier blocage au niveau fédéral. Le pays peut-il s’offrir le luxe d’une nouvelle crise politique grave ? Le refus du cdH de négocier aurait-il de lourdes conséquences ? Tout d’abord, les personnalités politiques présentes sur le plateau de "Controverse" ce dimanche midi ont répondu à ces questions.

"Bart De Wever est bien content"

"Moi je n’attaque pas Mr De Wever, je n’attaque pas les personnes, c’est le parti, c’est le programme, ce sont les comportements qui ne sont pas adéquats. Voilà, on n’a pas confiance, on tire la prise", explique Francis Delpérée, député fédéral cdH."Le non du cdH vient de rebooster la N-VA d’une manière considérable. C’est d’ailleurs le paradoxe que le cdH, qui est un parti belgicain, est en fait en train de faire en fait une alliance objective avec Bart De Wever. Il est bien content. Moi, je pense que ce qui s’est passé, c’est que vous avez voulu aves des arguments extrêmes, gagner les élections. Vous avez dit des choses très fortes sur la N-VA, vous avez discuté pendant un mois au mépris de ce que vous aviez dit. Mais surtout vous avez inversé la méthode de constitution des gouvernements", estime pour sa part Marcel Cheron, ancien sénateur Ecolo.    

"On bute sur des murs vraiment hauts"

Ensuite, les observateurs en plateau, des politologues et journalistes, ont donné leur avis."Pourquoi est-ce que l’on parle de crise politique à peine un mois après les élections ? Parce que peu importe l’endroit vers lequel on se tourne, on bute sur des murs vraiment hauts", souligne Martin Buxant, journaliste à "L’Echo"."Il faut réussir à donner aux autres partis flamands des gages, en leur montrant que ce qu’il souhaitent, eux, sera effectivement pris en compte. Mais comment et avec quels partenaires", s’interroge Pierre Verjans, politologue."On peut faire un gouvernement avec un programme. Si on met Elio Di Rupo comme Premier ministre, cela va être autre chose que Bart De Wever, Premier. Cela peut être le même programme, mais les gens vont percevoir ça de façon différente", épingle Dave Sinardet, politologue à la VUB.

Silence radio du MR 

Et puis, il reste l’opinion du parti libéral, le MR. Mais pour l’obtenir, il faudra patienter. Pour cause d’informateur, les libéraux francophones ont comme mot d’ordre: le silence radio.

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