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"La peinture dans la gueule": cette expo d'un artiste carolo ne vous laissera pas indifférent

Après Milan, Chicago, Paris ou encore Barcelone, l'artiste-peintre carolo Charles Szymkowicz expose ses œuvres à Mons durant tout l'été. Sa spécialité? Des portraits plein de violence et des visages obsessionnels. Ils lui ont valu d'être considéré comme le précurseur du néo-expressionnisme européen. Nos journalistes Jimmy Meo et Patrick Lejuste l'ont rencontré.

En plein centre-ville de Mons, un bâtiment abrite l'une des plus larges collections jamais exposées d'un artiste belge. En une seule pièce, une grande partie des œuvres est exposée. Des visages, des expressions, des délires… signés Charles Szymkowicz.

"Cette exposition comprend plus de 130 tableaux. Elle porte un titre: la peinture dans la gueule. Elle vise à en mettre plein la gueule au spectateur", explique mystérieusement l'artiste-peintre carolo.


Mons, c'est ma deuxième ville

Il a peint son portrait, celui du monde et des tragédies, à travers des regards qui semblent immortels. Précurseur du néo-expressionnisme européen, Charles Szymkowicz ne ménage pas ses coups de pinceau, jusqu'à en blesser ses sujets. Mais jamais il ne veut heurter le public. "Absolument pas, c'est de la peinture, mais pour entrer en contact avec la peinture, et je dis ça sans aucun élitisme, il faut connaître le langage de la peinture", explique l'artiste. "Si on connaît Goya, Géricault, Delacroix, Picasso, Rubens… Il n'y a aucun problème pour le spectateur à regarder mes tableaux", ajoute-t-il.

Sur ses œuvres, on voit la terreur, des bouches qui crient de douleur. À l'inverse de la joie de l'auteur de revenir à l'endroit où il a peint l'une de ses œuvres, il y a 40 ans. "Mons, c'est ma deuxième ville. J'ai fait mes études auprès d'un tout grand professeur, Gustave Camus. De 1963 à 1969, à l'école qui s'appelait à l'époque l'Académie royale des Beaux-arts de Mons. Ensuite j'y ai vécu jusqu'en 1974. Quand je reviens à Mons, quand je touche les pavés, je suis vraiment étreint d'émotion. Et je suis là avec une nouvelle exposition après tant d'autres…", confie Charles Szymkowicz.

Après des expos à Chicago, en Allemagne, en Italie… Charles Szymkowicz se pose un peu chez lui, tout l'été, jusqu'au 15 octobre.

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