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Luthiers de guitare du monde entier se sont retrouvés samedi à Toulouse à l'occasion de la 20è édition du salon international de la lutherie, parrainée par l'auteur-compositeur-interprète Francis Cabrel.
Quelque 65 luthiers et artisans de la guitare venant de France, d'Inde, du Canada, du Chili ou d'Irlande, ont élu domicile à Toulouse, le temps d'un week-end marqué par ailleurs par l'ouverture des Internationales de la guitare.
La 22è édition de ce festival, forte d'une centaine d'évènements de Toulouse à Montpellier, s'achèvera le 14 octobre.
"La France est un grand pays de luthiers", a confié à l'AFP le directeur de ces manifestations, Talaat El Singaby. "La France compte 300 luthiers de guitare, et en Occitanie, il y en a 70. Et dans cette région, il y a quelque 300.000 pratiquants".
Francis Cabrel a confié posséder une quarantaine de guitares, la première reçue en cadeau quand il avait dix ans, et la dernière achetée "la semaine dernière".
"La guitare, c'est un exercice quotidien, c'est un moyen d'expression, c'est une esthétique. Ca m'accompagne partout", a dit le chanteur, se rappelant que sa seconde guitare, une Gibson 12 cordes, il l'avait achetée "avec ses sous" quand, alors lycéen, il jouait "dans des bals toutes les fins de semaine".
Francis Cabrel a pendant une heure, au Conseil régional d'Occitanie qui accueille le salon de la lutherie, parlé de son amour pour cet instrument, de ses influences musicales, avant de laisser la place à Thibault Cauvin, considéré comme un ambassadeur du renouveau de la guitare classique.
Avec son concert, il donnait ainsi le coup d'envoi de la série d'évènements programmés dans le cadre des Internationales de la guitare, qui verront se produire notamment l'Espagnole Luz Casal revisitant le répertoire de Dalida, le bluesman américain Lucky Peterson, la chanteuse des Ardennes Fishback, ou encore Nino De Elche et son flamenco expérimental.
