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La baronne de Turckheim de retour sur scène avec "Une Journée chez ma mère"

Charlotte de Turckheim, baronne de son état, révélée en 1990 par "Une Journée chez ma mère" brocardant les aristocrates, est de retour avec une nouvelle version de ce spectacle désopilant, à l'affiche du cabaret parisien La Nouvelle Eve.

Portée à l'écran en 1993, "Une Journée chez ma mère" raconte les tribulations de l'humoriste en visite chez sa mère, aristocrate désargentée pour le moins excentrique, toujours dépassée par les événements surtout quand un huissier débarque à l'improviste pour saisir le mobilier.

Dans ce "very bad trip aristo", sous-titre du spectacle, Charlotte de Turckheim interprète une dizaine de personnages exubérants, passant de l'un à l'autre à chaque réplique, se livrant à un tour de force artistique. Le mime Patrice Thibaud signe la mise en scène.

Avec Bruno Gaccio, coauteur de "Une Journée chez ma mère", Charlotte de Turckheim a truffé la version originale d'éléments d'actualisation où toute ressemblance avec des faits réels ou ayant existé n'est absolument pas fortuite, à l'image du regroupement familial calqué sur celui de certains députés et de leurs attachés parlementaires...

La jeune fille au pair ne s'exprime qu'avec des mots-clés ponctués de "hashtags", tandis que "la poussière tombe joliment depuis que Macron est là".

"J'avais très envie de reprendre cette galerie de personnages, comme un challenge personnel. C'est très amusant, des années après de s'y confronter à nouveau. Jouer la comédie est un métier d'artisan. J'espère m'être améliorée!", confie à l'AFP Charlotte de Turckheim.

"Le metteur en scène Patrice Thibaud est un maître de l'expression corporelle. Il m'a permis un travail sur le corps que je n'avais pas fait la première fois", ajoute l'humoriste et cinéaste.

"Le personnage très snob d'Anne-Marie du Boisseau qui trouve tout ensorcelant, me fait penser aux bobos d'aujourd'hui. Tous les jours, j'entends ses répliques dans ma rue!", s'amuse Charlotte de Turckheim.

"Je ne brocarde pas tous les aristos. Juste certains que je connais. J'ai eu des réflexions: ils ne le prennent pas bien simplement car ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez", estime-t-elle.

Charlotte de Turckheim, qui a réalisé quatre longs métrages, finalise l'écriture d'un nouveau film, la suite de "Mince alors!" (2012), satire sur les régimes alimentaire, dont elle signera à nouveau la réalisation en 2018.

Cette fois-ci, une adepte des régimes draconiens cherche à grossir par tous les moyens pour reconquérir son mari qui la préfère ronde.

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