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La cyberattaque mondiale n'utilise pas le ransomware Petya

(Belga) La cyberattaque mondiale qui a frappé mardi l'ensemble de l'Europe et commencé à s'étendre aux Etats-Unis, n'utilise pas le rançongiciel (ransomware) Petya, selon un communiqué de l'entreprise de cybersécurité russe Kaspersky Labs.

la cyberattaque mondiale qui a frappé mardi l'ensemble de l'Europe et commencé à s'étendre aux Etats-Unis, n'utilise pas le rançongiciel (ransomware) Petya, selon un communiqué de l'entreprise de cybersécurité russe Kaspersky Labs. "Notre analyse préliminaire suggère qu'il ne s'agit pas d'une variante du ransomware Petya, comme suggéré jusqu'ici, mais d'un nouveau ransomware, qui n'a jamais été vu jusqu'ici. C'est la raison pour laquelle nous l'avons surnommé NotPetya", a expliqué l'entreprise dans son communiqué. Selon le spécialiste russe, si l'Ukraine et la Russie sont pour l'heure les plus touchés, plusieurs autres pays sont concernés, parmi lesquels le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie, la France ou encore les Etats-Unis mais aussi la Belgique. "Cela semble être une attaque complexe, qui utilise plusieurs vecteurs afin de se propager au moins au sein des réseaux des entreprises visées", a détaillé Kaspersky Labs. Afin d'empêcher la propagation, l'entreprise de cybersécurité recommande aux groupes visés de mettre à jour les versions de Windows utilisées en interne. En Europe, plusieurs groupes tels que le transporteur maritime danois Maersk, le géant de la publicité britannique WPP ou l'industriel français Saint-Gobain ont confirmé avoir été touchés, ainsi que le laboratoire pharmaceutique Merck aux Etats-Unis. En Belgique, cinq entreprises estiment être victimes de l'attaque, pour deux d'entre elles une investigation a été ouverte. L'attaque, débutée en fin de matinée, a touché simultanément des entreprises ukrainiennes majeures, perturbant le fonctionnement des banques et des aéroports, ainsi que le géant pétrolier russe Rosneft. Les ordinateurs de la centrale nucléaire ukrainienne à l'arrêt de Tchernobyl étaient également touchés, forçant les techniciens à mesurer la radioactivité avec des compteurs Geiger, a par ailleurs annoncé à l'AFP une porte-parole des autorités ukrainiennes. (Belga)

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