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La région wallonne tient-elle la solution pour réduire le nombre d'accidents de la route ?

Dans Bel RTL Eco, Bruno Wattenbergh rapportait ce matin expérience qui se déroule près de chez nous et qui vise à diminuer les accidents de roulage.

Vous le savez, de plus en plus de voitures sont connectées. Elles peuvent transmettre en temps réel une série d’informations qu’elles collectent, sur leur freinage, leurs accélérations, le déclenchement de leur ABS, etc.

De son côté, l’administration wallonne réalise chaque année plusieurs centaines d’études de sécurité comme l’analyse des vitesses, des études de carrefours avec ou sans à feux de signalisation, l’identification des zones dangereuses sur base des données en sa possession.

Alors, imaginez un instant qu’en parallèle à ces études, votre voiture puisse transmettre en temps réel à l’administration ses propres données. Et que celles-ci puissent placer sur des cartes routières les déclenchements de votre ABS, vos freinages brutaux. Cela rendrait les études encore plus pertinentes, encore plus intéressantes pour adapter le réseau routier et le rendre moins "accidentogène" 


La collecte des données a débutée

La région wallonne utilise déjà le système même si ce n’est qu’un test. Elle s’est alliée avec la firme IBM et avec le groupe Peugeot – Citroën. Les deux entreprises privées sont déjà en partenariat et certaines Peugeot et Citroën envoie déjà leurs informations sur une plateforme d’IBM. Anonymisées bien sûr !

Le SPW, le Service Public Wallonie examine donc comment ces informations collectées sur la route - et quasiment en temps réel - pourraient, à moyen terme, compléter les collectes d’information sur le terrain, mais aussi comment traiter ces données avec des logiciels intelligents.

Cela permettrait, par exemple, de déterminer rapidement et très efficacement où installer des feux de signalisation, quels sont les carrefours à aménager rapidement, ou comment planifier les investissements futurs.

Au début du test, il y plus d’un an, 3.000 véhicules de PSA étaient connectés et près de 40 millions de points de mesure ont pu être exploités en trois mois.

Ce qui est sûr c’est que ce type de mécanisme permettra à l’administration wallonne de se positionner en tant qu’acteur d’amélioration continue en matière de sécurité routière.

Et ne boudons pas notre plaisir quand l’administration publique fait preuve d’innovation !

Bruno Wattenbergh

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