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Programmation, code, robots... Quand les enfants prennent les commandes de l'avenir du numérique

Ce matin, dans sa chronique économique sur Bel RTL, Bruno Wattenbergh fait le lien entre code informatique et tatamis...

Cette image permet de parler de CoderDojo, un endroit où enfants et jeunes ados peuvent apprendre du code informatique. Dojo parce que si coder n’est pas un sport, c’est l'apprentissage d'une technique pour affronter un avenir de plus en plus digital, avec la bienveillance et la tolérance des arts martiaux.

Il n’y a pas assez d’informatique à l’école ?

L’informatique à l'école se limite souvent à Word et Excel et renvoie à des carrières scientifiques pour le reste. C’est une vision dépassée de la société qui pénalise l’employabilité et l’émancipation future des enfants.

L’objectif de CoderDojo est d’amener les enfants et les ados en contact avec la technologie d'une manière accessible à tous et non scolaire, d’acquérir des compétences-clés pour le monde de demain de manière ludique, comme quand vous emmenez votre enfant au judo le samedi après-midi.

D’où vient cette initiative ?

Elle est née en Irlande en 2011, soit au cœur de la crise économique et financière sous la forme d’une association sans but lucratif et elle a rapidement essaimé dans le monde. Elle est arrivée en Flandre où elle est subsidiée intensément par la région, et elle est au programme du Plan Numérique wallon.

Les jeunes construisent des robots mais surtout les programment pour effectuer des tâches basiques: coder des jeux, créer des sites webs, le tout avec des langages de programmation spécialement conçus pour les enfants.

Cela concerne les enfants à partir de 6 ans. Dans les Microsoft Innovation Center à Mons ou à Bruxelles, c’est l’âge auquel les enfants commencent à jouer sans se rendre compte qu’ils fabriquent du code.

Il faut se réjouir de cette initiative car la technologie digitale est devenue trop importante aujourd’hui que pour la laisser aux mains des geeks ! Mais râler parce que ce qui devrait théoriquement être une connaissance de base, apprise à l’école, se voit enseignée en-dehors de celle-ci, au risque d’accroître encore la fracture numérique.

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