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"Le djihadisme, c'est un peu le plan Erasmus des quartiers difficiles"

De nombreux jeunes s'envolent, notamment vers la Syrie, pour suivre un entrainement djihadiste. D'après Christophe Giltay, grand reporter chez RTL TVI, de nombreux jeunes belges francophones et français se retrouvent. Il est donc essentiel que les deux pays coopèrent. D'après Michel Henrion, ça doit aller plus loin. Il faut une collaboration à l'échelle européenne.

L’opération antiterroriste de jeudi à Verviers qui a mené au démantèlement d’une cellule djihadiste a été menée avec l’aide des autorités françaises. Selon Christophe Giltay, grand reporter pour RTYL TVI, une bonne collaboration est indispensable entre les deux pays. "Il y a toujours eu des liens entre les islamistes en Belgique et les islamistes en France. Je vous rappelle les histoires d’armes qui ont circulé à l’époque du GIA, donc effectivement c’est absolument nécessaire d’avoir une excellente collaboration entre Bruxelles et paris à ce sujet." "Et d’ailleurs pour toute l’Europe, puisque l’idéal serait d’arriver à des mesures communes à tous les pays européens, puisque le phénomène du djihadisme est universel", a ajouté Michel Henrion, expert en communication. Il a été interrompu par Christophe Giltay qui a tenu à préciser : "C’est les francophones. C’est l’idée des combattants qui vont en Syrie et qui sont regroupés dans des katibas francophones où les Belges sont avec les Français. Et ça, je pense que c’est un élément extrêmement important, le caractère francophone de ces islamistes."

"Oui, le djihadisme, c’est un peu le plan Erasmus des quartiers difficiles. Comme à Verviers. Énormément en Flandre parce que neuf dixièmes des départs de djihadistes partent de Flandre, parce que c’est là qu’il y avait Sharia4Belgium, il y avait une petite cellule à Verviers et c’est arrivé à Verviers"
, a ensuite ajouté Michel Henrion.

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