Fadila Laanan évoque des problèmes de radicalisations à Bruxelles-Propreté: "La subtilité n’a jamais été sa qualité première"

Pour Christian Carpentier, journaliste pour le groupe SudPresse, présent sur le plateau de "On refait le monde", la subtilité n’a jamais été la qualité première de Fadila Laanan. "On lui fera l’économie de rappeler l’histoire du nounours pour présenter ses vœux de Nouvel An. C’était la ministre de la culture.


"Je crois qu'il y a un problème de radicalisme dans certaines entreprises"

"Je crois qu'il y a un problème de radicalisme dans certaines entreprises", avait déclaré la secrétaire d'Etat à la Propreté publique, interrogée mardi matin par Bel RTL. Sans plus de détails, Mme Laanan a ajouté: "Bruxelles-Propreté compte 2.400 agents. Mais, à la Stib où il y a plus de 8.000 agents, on connaît le même phénomène."  Cette réponse a fait largement réagir, mais dans le journal Le Soir, elle a expliqué que les choses avaient été "sorties de leur contexte".

"On a des ministres en place pour agir"

"Ce qui est intéressant ici, ce sont deux choses", pointe Christian Carpentier. "La séquence de dire 'on m’a fait dire ce que je ne voulais pas dire, finalement, je vous l’ai quand même dit', c’est vraiment à ça qu’on a assisté. Deux, c’est le fait qu’on n’a pas des ministres en place pour seulement poser des constats. On a des ministres en place pour agir. Si dès qu’elle dit à Martin Buxant qu’il y a des problèmes de radicalisation à Bruxelles-Propreté et à la Stib, c’est qu’elle a des éléments. Elle doit les dénoncer elle-même, point à la ligne. C’est son rôle."


"une sortie médiatique"

"Si elle a des éléments sur lesquels elle se base pour faire une sortie médiatique à une heure de très grande écoute sur Bel RTL, elle doit d’abord les dénoncer."