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Le ministre des Télécommunications, Alexander De Croo, et celui de la Justice, Koen Geens, souhaiteraient mettre fin à l'anonymat qui prévaut lors de l'achat d'une carte SIM prépayée. Sur le plateau d'"On Refait le Monde", la journaliste Nawal Bensalem a affirmé qu'elle n'était pas contre cette idée. Cependant, selon elle, il ne s'agit pas d'un bon moyen pour lutter contre la criminalité.
La journaliste Nawal Bensalem n’est pas défavorable à la fin de l’anonymat lors de l’achat d’une carte SIM prépayée. "Pourquoi pas ? Je ne suis pas contre", avance-t-elle sur le plateau de l’émission "On refait le monde" ce midi.
Beaucoup utilisent les cartes prépayées faute de moyens
"Il y a 40% des cartes SIM en Belgique qui sont des prépayées. Je pense que dans les 40%, beaucoup utilisent ce système là car elles n’ont pas les moyens d’avoir un abonnement", précise la journaliste.
"Les plus dangereux criminels ne vont pas tomber dans le piège"
"Mais à côté de cela, croire qu’on va lutter contre la criminalité avec un moyen pareil, excusez-moi, je rigole ! Vous pensez sincèrement que le gros criminel va aller au Night Shop du coin acheter une carte alors qu’il sait qu’il est retracé ? On va lutter contre quoi ? Les plus dangereux criminels ne vont évidemment pas tomber dans ce piège."
La journaliste rappelle qu’en 2005, un pays a fait marche arrière. "Le Mexique a utilisé ce système, comme 80 autres pays mais ils ont fait marche-arrière car ils ont constaté qu’en terme de criminalité, cela ne changeait strictement rien."