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Des interactions cérébrales anormales nuisent à la conscience, selon une étude de l'ULg

(Belga) Les personnes vivant avec une grave altération de la conscience (état végétatif, éveil non répondant ou conscience minimale) montrent une communication pathologique entre deux réseaux du cerveau liés à la perception, l'un du monde extérieur et l'autre des pensées internes, conclut une étude publiée jeudi par l'Université de Liège et le CHU de Liège.

A l'inverse, les patients qui ont récupéré de troubles de la conscience avaient des interactions partiellement conservées entre ces deux réseaux, selon cette étude dirigée par le Pr Carol Di Perri et coordonnée par les professeurs Athena Demertzi, Steven Laureys et Andrea Soddu et publiée dans la revue "The Lancet Neurology". Selon le Pr Di Perri, "nos résultats suggèrent que la communication entre les réseaux est plus importante que la connectivité au sein des réseaux eux-mêmes." "L'étude montre que les deux réseaux de neurones interagissent (...) de telle sorte que les patients qui sortent d'un état de conscience minimale oscillent entre perception du monde extérieur et leurs pensées intérieures d'une manière intégrée", ajoute le Pr Soddu. Cette étude "pourrait conduire à de nouvelles options thérapeutiques", estime pour sa part le Pr Laureys. (Belga)

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