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L'hôpital de Saint-Martin fonctionne, pas de risque d'épidémie

Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, qui se rendra à Saint-Martin avec Emmanuel Macron, a affirmé lundi que l'hôpital de l'île, qui avait été détruit à 70%, était de nouveau opérationnel et a écarté tout risque d'épidémie.

"La situation de l’hôpital de Saint-Martin qui a été détruit à 70% revient à la normale, il a aujourd'hui une capacité d'hospitaliser 17 personnes", a déclaré la ministre sur RTL.

"Le bloc fonctionne, les stocks de médicaments ont été renfloués et nous allons accroître cette capacité avec des postes de secours mobile qui vont fonctionner comme un dispensaire", a-t-elle ajouté.

"Nous avions prépositionné des équipes avant Irma avec un centre de crise ouvert dès lundi, et mardi des équipes venues de la Martinique dont cinq urgentistes chirurgiens", a tenu à préciser Agnès Buzyn, alors que la gestion de la crise a été critiquée par certains responsables politiques de l'opposition.

"La priorité des premières 24 heures a été de dégager les gens (...), de soigner les blessés et de prendre en charge les personnes malades, ceci a été fait", a-t-elle expliqué, en mettant en avant qu'il n'y avait eu "aucun décès" dû à une prise en charge défaillante après l'ouragan.

"La priorité après un tel événement, c'est de vérifier les bâtis détruits et d'amener les personnes blessées à l’hôpital et de les soigner", a-t-elle insisté.

Elle a fait état d'environ 300 blessés à Saint-Martin qui vont de "petites coupures à des blessures plus graves" mais "il y a relativement peu de blessures graves quand on voit l'état des dégâts".

Interrogée sur la polémique, la ministre a déclaré: "je trouve qu'on refait l'histoire, je pense que c'est de la politique politicienne".

Agnès Buzyn a également écarté tout risque d'épidémie à ce stade. "Aujourd’hui, il n'y a pas de risque épidémique à Saint-Martin", selon la ministre. "L'eau potable est livrée en grande quantité, il n'y a plus de problème d'eau potable", a-t-elle dit.

Elle a également assuré que tous les médicaments vitaux étaient disponibles même si sur les 11 pharmacies de l'île, huit ont été détruites et trois pillées.

"Il n'y a plus aucun problème de médicaments vitaux", tels que l'insuline, les vaccins, les antihypertenseurs, a-t-elle assuré.

La ministre a indiqué qu'il y avait à Saint-Martin 80 personnels soignants (chirurgiens, anesthésistes, urgentistes, infirmiers, etc.) ainsi qu'une cellule d'aide médico-psychologique. Une cellule d'aide médico-psychologique a également été mise en place en Guadeloupe, où des personnes ont été évacuées de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy.

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