Accueil Actu

Le braconnage et les crimes environnementaux génèrent jusqu'à 227 milliards d'euros par an

(Belga) Le braconnage des espèces animales, l'exploitation minière et forestière illégale ainsi que les autres trafics de ressources naturelles ont rapporté en 2015 jusqu'à 258 milliards de dollars (227 milliards d'euros) aux groupes criminels qui s'y livrent. Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) et Interpol s'inquiètent du fait que ces crimes "augmentent à un rythme alarmant", dans un communiqué commun diffusé samedi.

Ces méfaits englobent notamment le commerce illégal d'animaux sauvages, les crimes industriels dans le secteur forestier, les exploitations minières et aurifères illégales ou encore les dépôts illégaux de déchêts. Ces crimes connaissent une croissance dont le rythme est deux à trois fois plus élevé que l'économie mondiale, précise le rapport du PNUE et d'Interpol. Le rapport souligne le manque de moyens dont souffrent les agences internationales luttant contre ces crimes (20 à 30 millions de dollars par an). Le trafic d'espèces ou de produits d'espèces animales menacées d'extinction, dont celui des défenses d'ivoire qui a provoqué la disparition d'un quart des éléphants d'Afrique en une décennie, est évalué entre 7 et 23 milliards de dollars par an (6,1 à 20,2 milliards d'euros par an). "Les sommes considérables générées par ces crimes permettent à des groupes criminels internationaux très organisés de poursuivre leurs activités, et alimentent l'insécurité dans le monde", conclut le directeur du PNUE, Achim Steiner. (Belga)

À la une

Sélectionné pour vous