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Marghem plaide pour "un pas en avant" dans le développement du renouvelable en mer du Nord

(Belga) La ministre de l'Énergie, de l'Environnement et du Développement durable, Marie Christine Marghem, s'est prononcée mardi à Paris, à l'occasion du salon européen de l'éolien organisé par l'association européenne de l'énergie éolienne (EWEA), pour qu'"un pas en avant" soit réalisé dans le développement de l'énergie renouvelable dans la région de la mer du Nord. Un développement qui passe par une coopération régionale et l'amélioration des interconnexions entre les différents réseaux.

Une initiative régionale, intitulée "The North Seas Countries' Offshore Grid initiative" ou NSCOGI, a été lancée en 2010 qui associe 10 pays, à savoir la Belgique, le Danemark, la France, l'Allemagne, l'Irlande, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède et le Royaume-Uni. Dans le contexte d'un objectif d'une part de 20% d'énergies renouvelables dans l'UE en 2020, cette initiative vise notamment à maximaliser le potentiel des ressources d'énergies renouvelables de la mer du Nord mais aussi à identifier et à supprimer les barrières au développement du réseau éolien offshore. Dans ce cadre, certaines études ont déjà été menées à bien et la coordination s'est améliorée en matière de permis, a rappelé Mme Marghem, tout en proposant un nouveau plan de travail pour les cinq années à venir dont "l'objectif principal" est "d'accélérer le processus de déploiement d'un réseau offshore et des connexions onshores nécessaires". La ministre belge se dit convaincue que cela "aidera à réaliser des objectifs plus ambitieux à l'horizon 2030". Marie Christine Marghem a également souligné l'importance de travailler à l'augmentation des outils de flexibilité pour le réseau, avec par exemple des solutions de stockage "type batterie", ainsi qu'au développement de capacités d'interconnexions. "Un réseau énergétique interconnecté est essentiel pour la sécurité d'approvisionnement et pour garantir la sécurité des réseaux, puisqu'il permet de fédérer d'importants moyens de production et de parer aux faiblesses momentanées ou structurelles d'un pays en lui apportant l'énergie qui lui fait défaut", a poursuivi la ministre belge, citant les exemples de l'interconnexion "NEMO" entre la Belgique et le Royaume-Uni et de l'interconnexion "ALLEGRO", entre la Belgique et l'Allemagne, toutes deux d'une capacité de 1.000 MW. L'EWEA estime que l'éolien peut dépasser le gaz et le charbon et devenir la première source d'énergie en Europe en 2030. La source d'énergie éolienne devrait d'ici 15 ans représenter un quart de l'électricité produite en Europe. (Belga)

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