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Sommet climat COP21: voici ce que promet notre Premier ministre Charles Michel

Le Premier ministre Charles Michel a annoncé ce lundi, lors de l'inauguration officielle de la Conférence de Paris sur le Climat (COP21), un engagement de la Belgique à un financement climatique annuel de 50 millions d'euros jusqu'en 2020 en faveur des pays en voie de développement.

Alors que la question du financement climatique figure au cœur des discussions de la Conférence de Paris, Charles Michel a rappelé que la Belgique a versé ces deux dernières années 175,6 millions d'euros de financement climatique aux pays en voie de développement ainsi qu'une contribution de 51,6 millions d'euros au "Fond vert pour le Climat".


"Un accord ambitieux, contraignant et équitable"

Dans son discours, le Premier ministre a appelé de ses vœux à "un accord ambitieux, contraignant et équitable" pour atteindre l'objectif d'une limitation à maximum 2 degrés du réchauffement climatique. La contribution de la Belgique à l'effort climatique mondial se traduit notamment par des objectifs pour 2020 de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 15% par rapport aux émissions de l'année 2005 et par un niveau de 13% d'énergies renouvelables dans la consommation finale d'énergie brute en Belgique. Toutefois, pour l'heure, gouvernement fédéral et Régions peinent toujours à s'accorder sur la répartition de l'effort climatique belge pour la période 2013-2020.


L'échec "ne peut pas être une option"

Charles Michel a souligné la responsabilité "immense" des chefs d'État et de gouvernement "pour les générations actuelles et pour les générations futures". "La lutte contre le réchauffement climatique est une question vitale pour notre avenir commun, la paix, la sécurité et le développement", a-t-il encore déclaré, estimant que l'échec "ne peut pas être une option".


Michel salue le rôle de la France 

M. Michel a tenu à saluer, dans son discours, le rôle de la France, hôte de la COP21, qui a décidé de maintenir la Conférence de Paris malgré les attentats qui ont frappé la capitale française le 13 novembre dernier. Le Premier ministre y voit un signe que "nous ne nous laissons pas intimider et que nous continuerons à défendre nos valeurs, nos démocraties et nos libertés".

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