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90 secondes pour comprendre le Télévie: qui sont les chercheurs et pourquoi sont-ils souvent jeunes?

La grande soirée de clôture de ce samedi arrive à grands pas. L’occasion pour Frédéric Moray de nous expliquer qui sont les chercheurs qui travaillent pour le Télévie dans sa chronique 90 secondes pour comprendre ce matin sur Bel RTL.

Les profils sont assez variés. Il y a presqu’autant de chercheurs différents que de projets de recherche. Mais il y a tout de même moyen de définir un profil type:

Souvent ces chercheurs sont des doctorants, donc de jeunes scientifiques qui ont récemment obtenu leurs maîtrises et dont les résultats sont suffisants pour poursuivre une carrière académique, donc au sein d’une université.

Les doctorats se déroulent dans la grande majorité des cas en 4 ans. Certains décident de prolonger cette expérience par un post-doctorat de 2 ans, qu’ils réalisent souvent dans une autre unité de recherche, parfois à l’étranger.

On se trouve donc là face à des scientifiques âgés de 25 à 35 ans pour la majorité, parfois un peu plus âgés. Ils sont médecins, biologistes, ingénieurs, informaticiens ou encore chimistes.


Ils ne feront pas toute leur carrière dans le secteur de la recherche fondamentale

Non, après leur doctorat ou post-doctorat, soit ils obtiennent un contrat dans un laboratoire de recherche, soit ils quittent la recherche fondamentale et s’engagent dans le secteur privé.

Il faut dire que la recherche académique n’est pas aisément conciliable avec une vie de famille et que les salaires ne sont pas souvent à la hauteur des investissements personnels consentis.


La bourse Télévie leur permet d’avoir une certaine stabilité

Les bourses sont attribuées pour un, deux ou quatre ans ; renouvelables. C’est du temps que le chercheur ne perd pas à essayer de trouver d’autres sources pour financer son salaire.

Et puis ces bourses Télévie offrent également des opportunités. Pour être considéré comme "accompli" et espérer obtenir un poste fixe dans un laboratoire académique, les chercheurs doivent avoir vécu au moins une expérience à l’étranger. Ce n’est pas obligatoire, mais dans les faits, c’est vivement conseillé. Des chercheurs utilisent donc leur bourse Télévie pour étudier à l’étranger et bénéficier parfois d’infrastructures ou de matériel plus adaptés à leur objet de recherche.

A l’inverse, certains chercheurs venus de l’étranger peuvent également bénéficier d’une bourse du Télévie. Des échanges qui favorisent la circulation des connaissances.

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