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Ces jumelles syriennes racontent leur calvaire quotidien: "On a peur de suffoquer sous les décombres"

Alors que les frappes aériennes du régime syrien et de la Russie ont repris sur Alep dans le nord de la Syrie et que la trêve a pris fin. Ces petites syriennes racontent le calvaire qu’elles vivent au quotidien.

Dans la ville assiégée de Talbiseh, au nord de Homs en Syrie, ces deux petites filles ont peur. Safa et Marwa n’ont que six ans, dans cette vidéo, elles expliquent leur calvaire.

Elles craignent de suffoquer sous les décombres, elles sont terrorisées par le bruit des avions de guerre. Elles voient leur ville détruite peu à peu par les bombes, elles parlent des autres enfants gravement brûlés et redoutent d’être les prochaines...


Les frappes continuent à Alep

Des dizaines de frappes aériennes du régime syrien et de son allié russe ont visé la ville d'Alep dans la nuit de mardi à mercredi, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) et un correspondant de l'AFP.

Ces bombardements interviennent deux jours après l'annonce par l'armée de la fin d'un cessez-le-feu en Syrie péniblement imposé par Washington et Moscou. Américains et Russes s'accusent d'avoir fait voler en éclats cette trêve, qui aura duré une semaine.

L'OSDH a fait état de "dizaines de raids" sur Alep (nord) et ses environs, sans fournir de bilan de victimes dans l'immédiat.

Le journaliste de l'AFP dans la partie rebelle de la deuxième ville de Syrie a lui compté "au moins 100" explosions entre minuit et 05H00 du matin (entre 21h00 GMT mardi et 02H00 GMT mercredi).


Un immeuble de six étages complètement détruit

Un immeuble de six étages s'est effondré complètement dans le quartier rebelle de Soukkari, a-t-il indiqué.

"Il n'y avait dans l'immeuble que deux frères", a expliqué à l'AFP Abou Ahmad, qui vit dans un bâtiment voisin, en dégageant les gravats sur le trottoir. "Je leur avait rendu visite une heure avant la frappe, on avait pris le thé ensemble et maintenant ils sont morts".

"On m'avait conseillé de faire descendre ma famille au rez-de-chaussée en raison de l'intensité des frappes", a dit Abou Ahmad.

D'après le correspondant de l'AFP, les bombardements n'ont cessé qu'après que d'intenses pluies se sont abattues dans la zone.

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