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Zaventem: "Sous l'influence de l'alcool", ils déclenchent une fausse alerte à la bombe dans leur avion et pourraient être poursuivis

Un incident s’est produit ce samedi matin sur le tarmac de l’aéroport de Bruxelles. Un avion à destination de Madrid n'a pas pu décoller à l'heure prévue, suite à une alerte à la bombe. Un Wallon de 51 ans a été interpellé tout comme le groupe de personnes avec lui. Ils ont été entendus par la justice et relaxés en début d'après-midi, mais ils pourraient être poursuivis.

"Ryanair vol de 7h pour Madrid immobilisé à Zaventem sur le tarmac. En cause, une dizaine de "blagueurs" ayant eu des propos douteux de djihadistes... La police les a fait évacuer. Les autres passagers sont toujours dans l'avion", nous avait signalé un passager ce samedi matin un peu avant 8h, via notre bouton orange Alertez-nous. "Le commandant a pris les meilleures mesures qui soient", estimait-il. 

L'information nous a été confirmée par la police fédérale. "C'était un vol de la compagnie Ryanair. Nos équipes sont intervenues sur place. Le temps de procéder aux vérifications des passagers ainsi que de fouiller l'appareil, ce vol a été retardé. Au final, il s'agissait d'une fausse alerte", a indiqué la porte-parole. "L’avion a finalement pu décoller vers 9h15", précisait de son côté Florence Muls, la porte-parole de Brussels Airport.


"Sous l'influence de l'alcool"

En fin de matinée, le parquet de Hal-Vilvorde a donné plus de précisions sur les faits. Selon la porte-parole Carol Vercarre, un Wallon de 51 ans a été interpellé après avoir crié qu'il possédait une bombe en montant à bord de l'avion. "Nous pensons que l'homme, qui faisait partie d'un groupe, était sous l'influence de l'alcool et a voulu faire une blague", explique-t-elle. En tout, ce sont 9 personnes qui ont été expulsées de l'avion. Cinq d'entre-eux ont été auditionnés, dont le Wallon de 51 ans. Finalement, ils ont tous les 5 été relaxés en début d'après-midi. Il n'y a pas eu de citation directe devant le tribunal. Les personnes interpellées ne sont pas connues de la justice.

Le dossier n'est cependant pas bouclé et l'enquête suit son cours. Il est possible que le principal intéressé soit de nouveau entendu pour fausse alerte à la bombe, tout comme d'autres membres de son groupe.

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