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Electricité verte - Les producteurs historiques dans le bas du nouveau classement de Greenpeace

(Belga) Trois fournisseurs d'électricité verte obtiennent la cote maximale dans le nouveau classement belge établi par l'ONG Greenpeace, à savoir Ecopower, Energie 2030 et Wase Wind. Les grands producteurs européens historiques actifs sur le marché belge, comme Electrabel (GDF-Suez), EDF Luminus (EDF), et Essent (RWE) occupent le bas de ce classement.

Selon la définition classique, l'électricité verte est produite au départ de sources d'énergies renouvelables. Le classement de Greenpeace accorde plus d'importance au critère 'durable' qu'à celui du 'renouvelable'. Ainsi, l'ONG ne considère pas la biomasse comme étant une source d'énergie 'verte'. Le gaz naturel, qui, lui, n'est pourtant pas renouvelable, est perçu positivement car il est nécessaire à la transition vers un futur énergétique basé sur le renouvelable, précise Greenpeace. "A l'heure actuelle, les grands producteurs européens historiques actifs sur le marché belge via les marques Electrabel (GDF-Suez), EDF Luminus (EDF), Nuon (ENI) et Essent (RWE) ne semblent pas encore avoir pris des mesures pour relever le défi énergétique", constate Greenpeace. L'organisation environnementaliste reconnaît toutefois que les énergies renouvelables occupent une place plus importante qu'auparavant dans les investissements réalisés par ces sociétés, mais regrette qu'elles "continuent également à investir massivement dans des moyens de production polluants". L'ONG se réjouit de voir que les fournisseurs offrent par ailleurs davantage de services énergétiques incitant leurs clients à consommer leur électricité plus efficacement. "Une production d'électricité 100% verte au niveau européen est tout à fait faisable techniquement et nous coûterait moins cher à moyen terme", estime Greenpeace. "Il est grand temps que la Belgique investisse dans les énergies renouvelables et réduise sa trop grande dépendance au nucléaire", conclut l'organisation. Elle a qualifié jeudi le gouvernement belge d'esclave d'Electrabel en raison de sa décision de prolonger pour dix ans les réacteurs nucléaires Doel 1 et Doel 2. (Belga)

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