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Grippe aviaire: deux élevages abattus par précaution en Sologne

Deux élevages de canards et faisans ont été abattus par précaution à Gy-en-Sologne et Mur-de-Sologne (Loir-et-Cher), les oiseaux étant potentiellement porteurs sains du virus de la grippe aviaire, a indiqué vendredi à l'AFP la préfecture du Loir-et-Cher.

"L'abattage a eu lieu jeudi matin", a déclaré la responsable communication de la préfecture, confirmant une information de La Nouvelle République.

Dans un communiqué, la préfecture explique que "les analyses sérologiques sont positives sur l'élevage de Gy-en-Sologne, et sur un élevage de Mur-de-Sologne, ce qui signifie que les animaux ont été en contact avec un virus influenza dans le passé, et sont potentiellement des porteurs sains d'un virus de type influenza aviaire".

Les résultats des analyses virologiques sont eux négatifs, ce qui confirme "l'absence de circulation du virus".

"Le virus n'est pas hautement pathogène, ce qui permet de conclure qu'il n'y a pas de risque de propagation d'influenza aviaire. De ce fait, les mesures de précaution qui s'imposent seront limitées aux deux exploitations concernées", précise le communiqué de la préfecture, qui ajoute que les éleveurs touchés seront indemnisés par l'État en fonction du préjudice subi et sur la base d’une expertise indépendante.

Au total ce sont 1.762 canards col-vert, colins de Virginie et faisans qui ont été abattus dans les deux élevages, selon La Nouvelle République.

Les animaux ont été euthanasiés "avec le même produit qui est utilisé par les vétérinaires praticiens pour arrêter les souffrances des animaux domestiques", a déclaré Alain Houchot, vétérinaire inspecteur, à La Nouvelle République. Les potentielles sources de virus éliminées, il reste à désinfecter les deux sites. "Un travail énorme", selon lui, qui prendra plusieurs jours.

Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll avait estimé lundi qu'on arrivait bientôt "au bout" de l'épidémie de grippe aviaire qui a décimé les élevages français, souhaitant un "pacte" pour anticiper les épisodes de ce type.

Il a rappelé que près de 4 millions de volatiles (environ 1,7 million de volailles et 2,3 millions de canards) avaient dû être abattus en raison du virus H5N8.

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