Accueil Actu

Guyane: Cazeneuve salue l'accord de fin de conflit

Le Premier ministre Bernard Cazeneuve a salué samedi la signature d'un accord de fin de conflit en Guyane, qui prévoit notamment "la levée sans délai de tous les barrages".

Signé dans la nuit par l'État, les élus et le collectif qui pilotait la mobilisation dans ce territoire d'Outre-mer situé en Amérique du sud, "cet accord, qui consacre une discussion soutenue et fructueuse, entérine le plan d'urgence pour la Guyane proposé par le gouvernement et acte de nouvelles avancées (...) à court comme à moyen terme", déclare le chef du gouvernement dans un communiqué publié par Matignon.

"Cet accord prévoit la levée sans délai de tous les barrages", ajoute M. Cazeneuve, qui appelle "l'ensemble de nos compatriotes guyanaises et guyanais à se rendre aux urnes pour participer au premier tour de l'élection présidentielle".

Le mouvement social qui a paralysé la Guyane pendant plus d'un mois a coûté "jusqu'à 500.000 euros par jour à Arianespace" et à ses partenaires, a déclaré samedi Stéphane Israël, PDG de l'opérateur de lancement satellitaire.

"Il faut le dire prudemment, mais on peut dire que cela a pu coûter jusqu'à 500.000 euros par jour à Arianespace et à l'ensemble des partenaires de la base", a avancé le patron d'Arianespace, lors d'un entretien sur France Inter, précisant que cette estimation devait être affinée.

Réaffirmant son objectif de 12 lancements cette année, Stéphane Israël a garanti que le surcoût serait "limité" en raison d'engagements établis sur ce volume d'activité.

Il s'est par ailleurs déclaré confiant sur la prochaine levée du barrage autour du site de lancement de Kourou, qui demeurait bloqué samedi. "Tous ont signé, donc les choses vont rentrer dans l'ordre ce week-end", a-t-il assuré.

Toutefois il "est très important" pour Arianespace et ses clients, "de reprendre dès lundi et de faire ces 12 lancements", a-t-il ajouté. Il a garanti que le retard pris dans les lancements serait rattrapé, car aucun n'avait été prévu en mai et juin.

"C'est une chance dans ce contexte, nous allons pouvoir replanifier les trois lancements qui ont été décalés puis faire le suivant à la date qui était prévue", a-t-il détaillé.

Les électeurs de la Guyane ont commencé samedi à voter à 13H00 heure de Paris (8H00 locales).

À la une

Sélectionné pour vous