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Le président égyptien reçu lundi par Manuel Valls

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qui sera à Paris pour la COP21, sera reçu lundi par Manuel Valls, a annoncé Matignon, vendredi, dans un communiqué.

Le président égyptien rencontrera le Premier ministre français à 08H15 pour un petit déjeuner de travail.

Au menu de cet entretien figurent la coopération bilatérale, les échanges sécuritaires et la COP21, a-t-on précisé vendredi à Matignon.

Le président égyptien, qui rencontrera également le président François Hollande, doit dîner dimanche soir avec le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a-t-on précisé de même source.

MM. Sissi et Valls avaient conclu le 10 octobre au Caire la vente à l’Égypte de deux navires militaires Mistral. Les deux bâtiments devraient être livrés en Égypte en février-mars 2016.

Le président Hollande avait annoncé le 23 septembre un accord avec son homologue égyptien pour la vente de ces deux navires, dont l'achat par la Russie avait été annulé par Paris en raison de la crise ukrainienne.

La France a amorcé un spectaculaire rapprochement depuis moins d'un an avec le régime de M. Sissi, ex-chef de l'armée qui a destitué en 2013 le président islamiste Mohamed Morsi.

Avant la vente des Mistral, la France avait déjà signé avec l’Égypte de très gros contrats de vente d'armement. Le Caire avait acheté en février dernier 24 avions de combat Rafale, une frégate multimissions FREMM et des missiles, pour un total estimé à 5,2 milliards d'euros avec équipements et formation.

M. Hollande avait évoqué en septembre le rôle essentiel de l’Égypte dans la lutte contre le terrorisme, notamment contre l'organisation jihadiste État islamique (EI), dont la branche locale multiplie les attentats meurtriers en Égypte.

Les échanges sécuritaires prévus lundi ont pour toile de fond le crash fin octobre d'un avion russe dans le Sinaï et les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, tous revendiqués par l'organisation État islamique.

L’Égypte semble cependant toujours traîner des pieds pour reconnaître la thèse de l'attentat, les autorités répétant qu'on ne peut tirer aucune conclusion définitive avant la fin de l'enquête sur le crash.

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