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Automates en panne et supplément de 7€ à bord du train: Test-Achats et les navetteurs s'en prennent à la SNCB

Les automates de la SNCB ne sont pas assez fiables. C'est la critique adressée par les associations de voyageurs et Test-Achats à la société nationale des chemins de fer... Il arrive souvent que ces automates tombent en panne. Et lorsque cela se produit, le voyageur doit payer un supplément de 7 euros parce qu'il n'a pas pu acheter son ticket avant d'embarquer.

Les associations de voyageurs Navetteurs.be et TreinTramBus et de défense des consommateurs Test-Achats ont adressé une lettre commune à Jo Cornu, CEO de la SNCB, dans laquelle elles dénoncent le fait que le voyageur de bonne foi subit les conséquences des pannes d'automates "pourtant uniquement imputables à la SNCB", indiquent-elles mercredi.


Une procédure longue et fastidieuse pour se faire rembourser le supplément

Un voyageur qui n'a pas pu acheter son ticket avant d'embarquer dans le train en raison d'une défectuosité de l'automate doit payer le supplément 'tarif à bord' de 7 euros. Une somme que le voyageur de bonne foi peut, par la suite, récupérer. Les associations estiment cependant la procédure longue et fastidieuse pour l'usager et dénoncent les conséquences d'un manquement uniquement imputable à la SNCB.


Les pannes des automates ne sont pas signalées en temps réel au personnel d'accompagnement contrairement à ce qui avait été garanti

Navetteurs.be, TreinTramBus et Test-Achats s'étonnent en outre que les pannes de ce mêmes automates ne soient pas signalées en temps réel au personnel d'accompagnement et ce, contrairement à ce qui avait été garanti par la SNCB lors d'une réunion entre cette dernière et les associations de voyageurs début 2014. Jeudi dernier, le service de paiement du site internet de la SNCB ainsi que les automates en gare avaient été victimes d'une cyberattaque. La société des chemins de fer avait alors décidé que les voyageurs ne devraient pas s'acquitter de la surtaxe due à bord. Les trois associations demandent la fin du système actuel, qu'elles qualifient d'"inacceptable", et le retour à l'ancienne version. L'accompagnateur avait alors la possibilité de désactiver le supplément 'tarif à bord' lorsqu'il constatait la bonne foi du voyageur.

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