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Près des trois quarts des nappes phréatiques à un niveau "bas à très bas"

La situation des nappes phréatiques s'est légèrement améliorée mais près des trois quarts (71%) présentent toujours un niveau "modérément bas à très bas", a indiqué jeudi le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) dans son bilan au 1er août.

Au 1er juillet, cette situation concernait 74% des nappes.

"Cette situation de basses eaux n’est pas totalement inhabituelle pour cette période de l’année mais elle est tout de même assez dégradée", note le BRGM.

Les pluies de la période novembre 2016-avril 2017, qui habituellement permettent la recharge hivernale, "n’ont assuré que partiellement leur rôle de remplissage des nappes", explique-t-il.

Les niveaux sont hétérogènes d'une région à l'autre.

Ils sont "très bas" sans la vallée du Rhône au sud de Lyon ainsi que dans le secteur de la craie champenoise.

Ils se situent "autour de la moyenne" en Beauce, dans la région de Nîmes-Montpellier, une partie du Sud-Ouest et de la Corse et certains secteurs de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Sur le reste du territoire, ils sont "modérément bas, voire bas".

Au total, 83% des points suivis sont orientés à la baisse, précise le BRGM, contre 87% dans le précédent bilan.

"Le phénomène de baisse des niveaux s’est fortement accéléré au cours des derniers mois", relève-t-il. Seuls 5 % des points sont en hausse alors qu’ils étaient encore 24% au 1er juin.

En juillet, les précipitations ont été déficitaires sur les régions méditerranéennes, le nord de la Nouvelle-Aquitaine, le Massif Central, le Haut-Rhin, le Nord-Ouest et dans le couloir rhodanien, précise le BRGM.

Le déficit a "souvent dépassé 90%, avec moins d’1 mm de pluie" du Gard aux Alpes-maritimes, en Corse-du-Sud et sur le nord de la Haute-Corse.

En revanche, à cause d'orages, les précipitations ont été "une fois et demie à deux fois" supérieures à la normale du Loir-et-Cher à l’Yonne, aux Ardennes, à la Meuse et à la Moselle.

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