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Wall Street se redresse un peu mais reste timide

Wall Street se redressait légèrement à la mi-séance, restant timide et attentive aux déclarations des responsables de la Réserve fédérale (Fed) et aux développements politiques: le Dow Jones prenait 0,14% et le Nasdaq 0,11%.

Vers 16H00 GMT, l'indice vedette Dow Jone Industrial Average avançait de 28,11 points à 20.943,00 points et le Nasdaq, à dominante technologique, de 6,36 points à 5.907,36 points, évoluant proches de records. L'indice élargi S&P 500 perdait 0,86 point, soit 0,04%, à 2.377,39 points.

"Les mouvements du marché semblent toujours indiquer de l'attentisme", a commenté Art Hogan de Wunderlich Securities.

Après la hausse sans surprise des taux de la Fed mercredi, les investisseurs ont l'oeil rivé sur les diverses déclarations des responsables de la banque centrale américaine, qui vont s'étaler sur toute la semaine.

Pour l'avenir, la Fed "n'a pas eu l'air plus encline au resserrement monétaire (...) et je pense que c'est ce que l'on voit avec ses responsables pour l'instant", a commenté M. Hogan.

Malgré quelques soubresauts, le pétrole restait en baisse lundi, sur fond de reprise de la production américaine, ce qui n'était guère engageant pour Wall Street, le brut ayant déjà perdu près de 11% depuis le début du mois sur le marché new-yorkais.

Au sein du Dow Jones, cela pénalisait les majors pétrolières Chevron (-0,12% à 107,55 dollars) et ExxonMobil (-0,34% à 81,72 dollars).

Parallèlement, "les inquiétudes entourant la politique et la rencontre du G20 empêchent de forger des certitudes", ont ajouté les analystes de Charles Schwab dans une note.

Selon eux, les marchés cherchent à évaluer les conséquences du sommet du G20 ce week-end au cours duquel les ministres des Finances n'ont, sous la pression des Etats-Unis, pas réaffirmé leur traditionnelle opposition au protectionnisme dans leur communiqué final, tandis que l'agenda politique s'annonce chargé en Europe avec notamment un débat lundi entre les principaux candidats à l'élection présidentielle française.

Les chances de la candidate du Front national, Marine Le Pen, qui prône notamment un retour à une monnaie nationale, sont une des interrogations à Wall Street.

Toujours au sujet de l'avenir de l'Union européenne, le Royaume-Uni a annoncé lundi qu'il déclencherait le 29 mars le processus de sortie de l'Union européenne (UE), dit Brexit.

- Nektar Therapeutics s'envole -

Sur le plan américain, deux agences de renseignements, le FBI et la NSA ont démenti toute écoute de Donald Trump pendant la campagne présidentielle devant une audition au Congrès.

Au sujet de la présidence de Donald Trump, "ce qui compte vraiment c'est l'ampleur, l'échéance et la forme que prendront les baisses d'impôts qu'il proposera en mai", a estimé Ian Shepherdson de Pantheon dans une note.

Sur le front des entreprises, le distributeur de produits frais Sprouts Farmers Markets retombait, perdant 0,35% à 21,94 dollars après être nettement monté à la suite d'informations de l'agence Bloomberg indiquant que la chaîne Albertsons considérait une fusion avec lui.

Le joaillier Tiffany prenait 1,62% à 93,92 dollars après que des analystes ont relevé sa note. Pour ses premiers résultats depuis l'éviction de son PDG français Frédéric Cumenal en février, le groupe a annoncé vendredi un bénéfice annuel en recul mais supérieur aux attentes.

Dans le secteur pharmaceutique Nektar Therapeutics prenait 28,26% à 19,88 dollars après avoir annoncé de bons résultats dans le développement d'un traitement de la douleur.

Le marché obligataire montait un peu, le rendement des bons du Trésor à 10 ans baissant à 2,477%, contre 2,502% jeudi soir, et celui des bons à 30 ans à 3,093%, contre 3,109% précédemment.

  1. Nasdaq
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