A Berlin, des maisons closes proposent un forfait illimité à leurs clients: certaines femmes ont 20 relations sexuelles par nuit

Un journaliste du magazine Vice s'est rendu au King George Brothel, à la rencontre des femmes s'y prostituant et du tenancier. Selon lui, la plupart des femmes viennent d'Europe de l'Est. Quant aux clients, ils apparaitraient à la fermeture des usines ou des magasins. "On rencontre surtout des chauffeurs de taxi, des chômeurs, des types qui ne gagnent pas plus de 1.500 euros par mois", raconte Sascha, le propriétaire des lieux.

Le directeur n'a pas de vie de famille, au contraire des prostituées

Le directeur raconte encore qu'il est difficile pour lui de construire une relation stable avec une femme. "Trouver quelqu'un qui veut construire une vie de famille avec moi est très difficile au vu de mon travail", reconnait-il. Pourtant, ce n'est pas le cas de ses employées. La plupart des femmes qui se prostituent au King George Brothel, ont une vie de famille.

Les clients dépensent aussi au bar ou au jeu

Sur un carton publicitaire, on peut lire "Sex-trem party with 15-20 international young sexy girls. All inclusive sex & drink. Only 99€" (comprenez "Sex-trême party avec 15 à 20 jeunes filles sexy et internationales. Tout compris: sexe et boissons. Seulement 99 euros"). Pourtant, ce n'est pas toujours le plus important. Le directeur sait que les clients qui viennent dans sa maison close boivent aussi au bar et dépensent leur argent dans les machines à jeux, etc. C'est là aussi que le directeur trouve son compte. Les filles, elles, peuvent avoir jusqu'à 20 relations sexuelles par nuit.

La prostitution est légale en Allemagne, tout comme les maisons closes.