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Brexit: Londres prête à accepter la libre circulation pendant quelques années

La Première ministre britannique Theresa May serait prête à garantir la liberté de circulation aux Européens pendant un certain nombre d'années après le Brexit, écrit vendredi la presse britannique.

Selon le quotidien Times, cette période serait de deux ans tandis que le journal Guardian évoque une période de trois à quatre ans.

Le ministre des Finances Philip Hammond aurait le soutien de l'ensemble des ministres du cabinet gouvernemental pour ce projet d'accord de transition qui durerait deux années après la sortie du bloc européen prévue en 2019, écrit le Times qui cite une "source britannique proche des négociations".

Le Guardian, qui cite une source au sein du cabinet gouvernemental, affirme que celui-ci aurait accepté l'idée d'une liberté de mouvement pendant une période pouvant aller jusqu'à quatre ans après le Brexit.

"Si vous demandez aux entreprises quand elles veulent voir la conclusion de cet accord, elles diront demain", a déclaré cette source.

Un maintien de la liberté de circulation permettrait aux entreprises britanniques de conserver un accès au marché unique européen pendant une période de transition, ce que réclame notamment la principale organisation patronale britannique, la CBI.

Jeudi, Carolyn Fairbairn, la patronne de la CBI, a été reçue avec d'autres responsables économiques par Theresa May à Downing Street.

"La Première ministre a réitéré l'objectif global du gouvernement d'obtenir une sortie ordonnée et en douceur qui aboutisse à un accord de libre-échange global avec l'UE intégrant une période de mise en place afin d'éviter toute rupture brutale", a indiqué un porte-parole de Downing Street.

A Bruxelles, le négociateur en chef européen pour le Brexit, Michel Barnier, a demandé à Londres de "clarifier" ses positions sur la facture du divorce et les droits des citoyens, à l'issue de quatre jours de négociations.

Son homologue britannique, David Davis a évoqué des discussions "robustes mais constructives". "Il faut encore discuter de beaucoup de choses", a-t-il ajouté.

La prochaine session de négociations est prévue fin août.

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