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Selon l'ancien juge antiterroriste français Marc Trévidic, il existe des liens importants entre les réseaux djihadistes de Barcelone et les réseaux belges. "Il y a des liens importants entre des djihadistes à Barcelone et les réseaux belges, simplement parce que la Belgique a une structure terroriste qui est elle aussi marocaine", a-t-il indiqué vendredi matin sur la radio française Europe 1.
Qu'en est-il concrètement? "Selon la police fédérale belge, que nous avons contacté ce vendredi matin, rien ne permet d'établir des liens entre la Belgique et les auteurs connus de ces attentats de Barcelone et de Cambrils", a confié notre journaliste Dominique Demoulin sur le plateau du RTLinfo 13h. "En revanche, ce qui est vrai, c'est qu'il y a des contacts étroits entre la diaspora marocaine en Espagne et celle qui est en Belgique. En matière de terrorisme, ces contacts remontent aux années '90".
Ce qui frappe, ici, c'est qu'il ne s'agissait pas d'un individu isolé. "Effectivement, les derniers attentats en date étaient plutôt commis par des individus isolés. Ici, on a clairement affaire à une structure organisée de douze personnes, d'après la police espagnole, commanditée ou non par l'organisation terroriste Etat Islamique, ça on n'en sait encore rien. Mais, selon des sources policières, cette structure s'apprêtait à commettre des attentats d'envergure au moyen de bonbonnes de gaz. Et c'est là que mercredi soir une maison a explosé à Alcanar, à 200 km au sud de Barcelone", indique encore notre journaliste Dominique Demoulin.
