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L'absurdité du mur barbelé en Hongrie: une équipe de RTL le franchit en deux secondes

En Hongrie, à la frontière avec la Serbie où des milliers de réfugiés arrivent, les autorités ont mis sur pied un camp de transit où règne le chaos. De nombreux migrants qui doivent s'y enregistrer tentent de fuir ce véritable camp retranché.

Rözke en Hongrie. Des jeunes hommes, qui se sont enfuis du camp de transit, viennent d’être repris par la police. Nos reporters, Jean-Pierre Martin et Gilles Gengler, arrivent à ce moment sur place. Avant d’être embarqués, nos reporters leur demandent d’où ils viennent: "De Syrie et d’Iraq. S’il vous plaît, aidez-nous", fait savoir un réfugié interrogé. Un autre ajoute en colère: "Je ne veux pas rester ici. Je veux m’en aller. En Allemagne, n’importe où."


Menottés au milieu d'enfants

La fourrière les ramène dans le camp de transit situé à moins d’un kilomètre de la frontière serbe. Dans ce camp retranché, l’atmosphère est tendue. Les forces antiémeutes font face aux migrants. Impossible de connaitre leur nombre. Impossible aussi de pénétrer à l’intérieur pour les médias. De l’entrée, l’équipe du RTLinfo 19h arrive à filmer des hommes menottés au milieu d’enfants, sans doute les leurs. Selon un diplomate norvégien sur place, ces hommes refuseraient de se faire enregistrer comme le prévoient les accords de l’espace européen de Schengen.


Franchir la frontière hongroise, rien de plus simple

Par tous les moyens, ils tentent de s’échapper. Comme en témoignent des lambeaux de vêtements ou encore des chaussures oubliées dans des courses folles. Jean-Pierre Martin et Gilles Gengler longent le mur de fer barbelé érigé sur les 175 kilomètres de frontières entre la Serbie et la Hongrie. Le mur semble de plus en plus infranchissable. Et pourtant... A 30 kilomètres de là, une énorme brèche où le mur s’arrête. Nous sommes à la frontière avec la Roumanie, la Serbie et la Hongrie. Pour se rendre de Serbie en Hongrie, notre journaliste sur place Jean-Pierre Martin, n’a eu besoin que des trois pas: "Cela démontre l’absurdité de ce mur de fer barbelé", indique Jean-Pierre Martin.

Du côté roumain, il n’y a personne. Juste une tente prévue pour accueillir d’éventuels réfugiés qui tôt ou tard adopteront de nouvelles voies d’accès vers l’Europe de l’Ouest.

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