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Grèce - Personne ne va empêcher une négociation, s'il y a une volonté avérée de le faire- Reynders

(Belga) Personne ne va empêcher le démarrage d'une vraie négociation, s'il y a une volonté avérée de revenir autour de la table, a affirmé mardi matin le ministre des Affaires Etrangères Didier Reynders, à la veille d'un déplacement en Grèce, pays avec lequel les discussions au niveau européen au sujet de la dette, sont dans l'impasse. "La charge de la dette de la Grèce peut encore être allégée si l'on voit la volonté de la Grèce un jour de rembourser", a souligné le vice-Premier ministre MR, interrogé au cours de l'émission "Matin Première" (La Première-RTBF).

Pour M. Reynders, on peut aller très loin dans le soutien à la Grèce en allongeant la période de remboursement, ou en diminuant les taux d'intérêt, "mais il faut en face une réelle volonté de réformes", une réalité que l'on ne perçoit pas sur le terrain. "Un Premier ministre qui organise un référendum en demandant de voter 'non', je ne sais pas si c'est une première mondiale, mais c'est un peu particulier", a ajouté le ministre des Affaires Etrangères, au sujet de l'initiative du Premier ministre grec. "M. Tsipras donne le sentiment de jouer avec des allumettes. Il donne pour l'instant plutôt l'impression de l'irresponsabilité" alors qu'initialement il donnait celle de vouloir s'engager, et que la solidarité pour le peuple grec est totale, a commenté pour sa part le Premier ministre Charles Michel, interrogé par Bel RTL. "Mais si vous prêtez de l'argent à votre voisin pour rembourser sa maison, il est normal que vous lui demandiez 'quand allez vous me rembourser', progressivement, de manière raisonnable. Nous avons fait beaucoup d'avancées fort substantielles, cela n'a pas été le cas dans l'autre sens", a expliqué M. Michel. Selon le Premier ministre, le coût de la dette de la Grèce pour le contribuable belge, c'est trois milliards d'euros de plus que toute la dette de la SNCB. (Belga)

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