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Le tremblement de terre qui a frappé, dans la nuit de jeudi à vendredi l'île grecque de Kos et la station balnéaire turque de Bodrum a fait 2 morts et inquiète de nombreux touristes belges présents sur place. Les touropérateurs n'envisagent toujours pas de les rapatrier, mais certains tiennent, à tout prix, à rentrer, Y compris par leurs propres moyens. Emmanuel Dupont et Elisabeth Wouters ont notamment contacté Jérôme pour le RTLinfo 13H.
Les vacances sont mouvementées pour de nombreux Belges qui avaient choisi comme destination l’île grecque de Kos. Le tremblement de terre qui a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi en a traumatisé certains. "Des gens de l’hôtel ont dormi sur les transats à côté de la piscine parce qu’ils ne voulaient plus rester à l’intérieur", "Très, très, très stressé. Il y a un couple qui est arrivé début de semaine et ils ont repris un vol le plus vite possible. Depuis 5h du matin ils étaient à l’aéroport", ont expliqué plusieurs touristes de retour à Bruxelles.
Le prix des billets a beaucoup augmenté
Devant l’aéroport de Kos, nombreux sont les passagers qui s’impatientent. Parmi les Belges, certains ont choisi d’écourter leur séjour. Ils seraient au moins une cinquantaine à avoir manifesté la volonté de rentrer en Belgique. Ils craignent les répliques plus de 24 heures après le séisme. C’est le cas de Jérôme qui nous a contactés via le bouton orange Alertez-nous. Il ne cache pas sa colère envers les touropérateurs, lui qui a été contraint d’acheter de nouveaux billets d’avion pour rentrer au pays. "Je suis très, très, très révolté contre les gens de l’hôtel et les gens du touropérateur. J’avais fait une rechercher hier matin, je vois que les billets d’avion que j’ai réservés sont à 59€ le billet. Fin de journée, on apprend que les rapatriements ne sont pas possibles, donc on décide d’acheter les billets d’avion et de perdre ceux qu’on avait et quand on va sur le site de TUI, le même billet d’avion, pour le même avion, au lieu de 59€ est passé à 150€", explique-t-il, joint par notre journaliste Emmanuel Dupond.
Pas de rapatriement prévu
La flambée des prix, c’est la loi de l’offre et la demande, selon les touropérateurs qui affirment ne prévoir aucun rapatriement. "Nous ne prévoyons pas de rapatriement parce que la situation est stable", a insisté Florence Bruyère, porte-parole de TUI. Les touropérateurs disent comprendre l’angoisse de certains touristes qui ont de nouveau passé la nuit dehors.
Selon des rapports d’expertise transmis par les autorités locales la plupart des services hôteliers seraient aujourd’hui opérationnels.
