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La bombe anticapitaliste grecque a explosé et défie l’Europe: "Fin de la troïka!"

Alexis Tsipras, le dirigeant de Syriza, a déclaré dimanche que "le peuple grec a écrit l'Hitoire" et "laisse l'austérité derrière lui" en donnant la victoire aux élections législatives à son parti de la gauche radicale grecque.


L’Europe, la BCE et le FMI ne décident plus

"C'est un signe important pour l'Europe qui change", a ajouté M. Tsipras devant des milliers de personnes rassemblées sur l'esplanade de l'Université d'Athènes. "Le verdict du peuple grec signifie la fin de la troïka", cette structure de supervision de l'économie grecque conduite par l'UE, la BCE et le FMI et qui s'est engagée depuis 2010 à lui prêter quelque 240 milliards d'euros en échange d'une austérité drastique.


La Grèce va désormais négocier son remboursement de dette... à ses propres conditions

Le dirigeant de Syriza a annoncé qu'il allait négocier avec ses créanciers une "nouvelle solution viable" pour la Grèce et l'Europe. "Le nouveau gouvernement sera prêt à collaborer et négocier pour la première fois avec nos partenaires une solution juste, viable, durable, qui bénéficie à tous", a déclaré M. Tsipras.


Pas question cependant de ne pas rembourser

Il a affirmé qu'il n'y aurait pas "d'affrontement" et que la Grèce "décevra tous les Cassandre à l'intérieur et l'extérieur du pays", qui misaient sur un échec. "La Grèce avance avec optimisme dans une Europe qui change", a lancé Alexis Tsipras devant une foule des milliers des personnes brandissant des drapeaux rouges.


Le parti se veut responsable aussi envers ses électeurs

Selon le Syriza, plus de 8.000 personnes se sont rassemblés devant l'Université dans le centre d'Athènes pour assister au premier discours d'Alexis Tsipras. "Nous sommes conscients que les Grecs ne nous ont pas donné un chèque en blanc (...) nous avons devant nous une occasion importante pour la Grèce et l'Europe", a-t-il dit. Sur le plan des négociations cruciales avec les créanciers du pays, UE et FMI, le chef du Syriza a indiqué que "le nouveau gouvernement grec serait prêt à procéder à un dialogue sincère" et à soumettre "un plan national et un plan sur la dette".


Le but : en finir avec l’austérité et renégocier la dette publique

Parmi ses principaux points, le programme économique du Syriza comprend la fin des mesures d'austérité et la renégociation de l'énorme dette publique du pays, à 175% du Produit intérieur brut.

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