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La conséquence inattendue de la grippe aviaire chez les producteurs de couettes

En France, les sociétés spécialisées dans la fabrication de couettes, d'oreillers et de vêtements en plumes d'oies manquent aujourd'hui cruellement de matière première, en raison de la grippe H5N8.

Depuis quelques mois, les plumes d'oie se font de plus en plus rares. C'est le cas de l'entreprise française Pyrenex, située dans les Landes et dont le volume de production a diminué de 30%. Il s'agit pourtant de l'un des leaders européens: en pleine saison, il traite jusqu'à 20 tonnes de plumes par jour.

"Cette plume qui arrive des abattoirs, elle contient beaucoup d'eau, de la graisse, et donc on doit la laver rapidement pour enlever tout ça et pour éviter les éléments de fermentation qui peuvent abimer la plume", explique Eric Bachère, le directeur générale de l'entreprise, qui espère que cette crise aviaire ne durera plus trop longtemps.

Après le lavage, elle est traitée dans une immense soufflerie en bois, haute de 8 mètres. Le but est de séparer les plumes du duvet sans les abimer.

Seuls 25 grammes peuvent être récoltés par canard. Oui, mais la demande est de plus en plus forte alors que l'offre diminue ces derniers mois en raison des mesures d'hygiène imposées dans 17 pays européens pour stopper la grippe aviaire H5N8 qui touchent actuellement les oiseaux.

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