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La Grèce remercie la Belgique pour son aide et sa "profonde solidarité"

Le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Kotzias a salué jeudi midi la "profonde solidarité" de la Belgique à l'égard de son pays, à l'issue d'une rencontre bilatérale avec son homologue belge Didier Reynders, dont il a loué la sagesse.

"A ceux qui aujourd'hui défendent une ligne dure avec Athènes je souhaite deux choses: qu'ils ne se retrouvent jamais dans une position de faiblesse économique et que, si c'était le cas, ils soient traités comme le fait la Belgique", a commenté M. Kotzias, soulignant "la profonde solidarité" dont fait preuve la Belgique par rapport à la Grèce.


La Belgique aide la Grêce à moderniser son système de douane et de TVA

Outre les aides financières, la Belgique a mis à la disposition de la Grèce des moyens humains, provenant notamment de l'administration fiscale, pour assister les Grecs dans la modernisation de leur système de douane et de TVA notamment. "Mardi, j'ai fait signer à la Chambre un traité d'échange des données bancaires et financières entre la Belgique et la Grèce", a indiqué à son homologue grec Didier Reynders.


Reynders: pas de commentaire sur le référendum

M. Reynders n'a pas tenu à s'exprimer sur le référendum que le gouvernement grec organise dimanche. La consultation populaire vise à demander à la population son avis sur les propositions mises sur la table fin de la semaine dernière par les créanciers de la Grèce. Didier Reynders s'est borné à rappeler la position du Conseil de l'Europe, qui a émis des doutes mercredi sur la régularité de l'organisation et des modalités du référendum.

"Pour le jour d'après (le référendum), j'ai deux choses à dire: le jour qui vient après dimanche, c'est lundi, et il faudra prendre des mesures restauratrices de confiance", a encore commenté Didier Reynders, qui a prévenu qu'un "nouveau processus de négociations commencera, mais il sera long et difficile".


Grêce: "Nous sommes contre toute sortie de l'euro"

"Nous sommes contre toute sortie de l'euro", rappelle le ministre grec des Affaires étrangères. "Nous devons procéder sur base des besoins des gens". Le ministre grec a aussi appelé à le pas "surdramatiser" la situation qui prévaut cette semaine dans le pays et dans les relations difficiles avec les créanciers et les partenaires européens. "La situation économique, elle, est dramatique", a-t-il cependant précisé.

En début de matinée, Didier Reynders avait aussi rencontré des membres de la Fédération des entreprises grecques pour avoir leur point de vue sur la crise grecque. Les patrons ont exprimé les difficultés qu'ils rencontrent actuellement, mais aussi depuis plusieurs mois.

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