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Les réfugiés au coeur du second jour de réunion des ministres des Affaires étrangères UE

(Belga) La question des réfugiés, dont l'afflux en Europe ne faiblit pas malgré l'hiver et le plan d'action conclu avec la Turquie, était au coeur de la seconde journée de réunion informelle des ministres des Affaires étrangères des 28 Etats membres de l'UE samedi à Amsterdam.

Pour aborder ce sujet, qui occupe les instances européennes depuis de nombreux mois, les ministres des Affaires étrangères accueillaient des représentants des pays des Balkans, que les réfugiés traversent pour rejoindre leur destination de prédilection, souvent les pays scandinaves ou l'Allemagne. Certains pays, comme le Danemark ou l'Autriche, estimant ne plus pouvoir accueillir de réfugiés, ont rétabli des contrôles à leurs frontières, repoussant le problème dans les pays voisins, et parfois dans les pays des Balkans. L'Union européenne appelle aussi depuis plusieurs mois la Grèce à mieux sécuriser ses frontières extérieures. Le pays est en effet le point d'entrée de la plupart des migrants venant de Turquie et il est longtemps resté réticent au système des hotspots (les centres d'accueil où sont enregistrés les migrants à leur arrivée), ce qui rend de facto impossible la relocalisation des réfugiés à travers l'Europe, comme les Etats membres l'avaient convenu. La Haute représentante de l'UE pour la politique étrangère, Federica Mogherini, a redit son opposition aux contrôles aux frontières internes de l'UE. "Actuellement, nous pensons que l'UE est sans défense depuis le Sud et il est évident que la frontière sud de l'Europe n'est pas protégée", a commenté le ministre hongrois des Affaires étrangères Péter Szijjarto. "Si la Grèce n'est pas prête ou pas capable de protéger l'Espace Schengen, alors nous avons besoin d'une autre ligne de défense, qui est visiblement la Macédoine et la Bulgarie." (Belga)

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