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Parole aux jeunes: les élections législatives allemandes se dérouleront dimanche

J- 6 en Allemagne. Ce dimanche se tiendront les élections fédérales. Après 12 ans passée au sommet du pouvoir, la chancelière Angela Merkel brigue un 4ème mandat. Elle est d'ailleurs la favorite des sondages même si de nombreux jeunes notamment, sont encore indécis. Nos journalistes Mathieu Langer et Julien Raway sont partis à la rencontre de cette jeunesse, à Stuttgart, une ville de 700.000 habitants.

Dennis, Sebastian, Matthias, Bianca ou Elisabeth sont âgés entre 18 et 30 ans et ont les visages d'une génération qui a grandi aux côtés d'Angela Merkel, chancelière en Allemagne depuis 12 ans.

Matthias, 28 ans, lui a même donné un surnom: "On l'appelle Maman Angie. C'est comme cela. C'est un surnom qu'on lui donne car elle est là, depuis tellement longtemps."

Dans les sondages, Angela Merkel est plébiscitée par les jeunes: 57 % des 18-21 ans ont l'intention de voter pour elle, notamment en raison de sa politique de tolérance envers les réfugiés.

Bianca a 21 ans. Elle se confie dans le RTLINFO13H: "Je peux comprendre cela. Je suis très contente de la situation ici. Je viens moi-même d'un autre pays -de Croatie- et je ne me verrai pas vivre ailleurs. La vie en Allemagne est stable, comme la situation économique".

Sude a 23 ans : "Je suis aussi contente à 100% et je peux comprendre pourquoi on la soutient. Tout va bien pour elle".

Stuttgart est située au coeur de l'Europe et compte 700.000 habitants. C'est une ville moderne et jeune. Pourtant, pour certains, la politique tant décriée de l'ouverture des frontières aux migrants pourraient faire vaciller la chancelière.

Elisabeth, 18 ans: "Je pense que cela n'est pas grave que les migrants arrivent chez nous, mais c'est plutôt la manière dont elle a traduit les choses, avec l'impression qu'elle n'a jamais réfléchi aux conséquences", explique la jeune femme.

L'attentat de Berlin est encore dans toutes les mémoires. En tête des intentions de vote, le parti chrétien démocrate de Merkel affronte le candidat social-démocrate à la chancellerie du SPD, Martin Schulz.

"J'espère que l'inclusion et l'intégration des handicapées et des réfugiés sera mieux prise en compte, tout comme l'égalité et le droit des femmes", explique Cahia.

"Ce serait vraiment bien que l'Allemagne et la Turquie ou que l'Europe et la Turquie travaillent ensemble pour aborder et résoudre les problèmes de notre temps", explique Bernard.

Résoudre les problèmes d'une société allemande, pleine d'espoir et qui veut embrasser son avenir pour les 4 prochaines années.

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